Aurélie Marzoc : Une designeuse engagée au service de la biodiversité
D’une passion familiale, Aurélie Marzoc a voulu en faire son activité principale. Fraîchement diplômée de l’ENSAD Nancy, cette jeune et prometteuse designeuse a souhaité, animée par son désir d’indépendance et de liberté, lancer son projet entrepreneurial autour des jeux pédagogiques en bois sous la marque «Les Cultivés».
«J’ai toujours jardiné depuis ma tendre enfance et ma principale volonté a toujours été de partager, de transmettre mes connaissances et mon intérêt pour l’environnement et la biodiversité.» précise-t-elle d’emblée. Ajoutant qu’«au départ, c’était un projet académique que j’ai présenté en 2018 pour valider mon Master 2. Mon souhait bien sûr était de poursuivre l’aventure en lançant ma propre activité» souligne-t-elle. Suivant ses convictions profondes, Aurélie Marzoc a donc intégré la couveuse d’entreprises La Boëte dans les Vosges afin de concrétiser son projet ô combien innovant !
Des jeux éducatifs et collaboratifs
Dédié aux adultes, enfants et publics sensibles, le premier jeu collaboratif créé par cette designeuse de talent a pour thème : «Comment jardiner durablement ?» «Je propose quatre versions qui permettent d’apprendre à jardiner en sensibilisant le public aux bonnes pratiques. D’abord, «Les saisons» : afin de savoir quelles sont les activités du jardin selon la période de l’année ; «Qu’est-ce ?» : pour deviner quels sont les fruits, légumes ou encore les fleurs ; «Qui mange qui ?» : pour avoir une vision précise des chaînes alimentaires présentes dans le jardin et «Les légumes copains» : pour savoir quels sont les légumes à cultiver ensemble» détaille-t-elle. Ajoutant que «chaque jeu est accompagné d’une notice, des réponses et des explications correspondantes afin de pouvoir mieux appliquer ce que l’on vient d’apprendre.» Aujourd’hui, Aurélie Marzoc travaille déjà sur un second thème autour de la gestion forestière. Pour poursuivre le développement de son projet, celle-ci souhaite avant tout tisser des partenariats avec des entreprises du territoire. «La prochaine étape est de trouver des entreprises expertes dans la découpe laser et l’impression numérique sur bois» indique-t-elle. À bon entendeur !