Attaque à L'Haÿ-les-Roses: levée des 12 gardes à vue

Les gardes à vue des douze personnes arrêtées mercredi dans l'enquête sur l'attaque à la voiture-bélier contre le domicile du maire de l'Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne) ont été levées jeudi, a rapporté le parquet de Créteil...

Des policiers municipaux devant le domicile endommagé du maire de l'Hay-les-Roses Vincent Jeanbrun, le 2 juillet 2023 dans le Val-de-Marne © Geoffroy Van der Hasselt
Des policiers municipaux devant le domicile endommagé du maire de l'Hay-les-Roses Vincent Jeanbrun, le 2 juillet 2023 dans le Val-de-Marne © Geoffroy Van der Hasselt

Les gardes à vue des douze personnes arrêtées mercredi dans l'enquête sur l'attaque à la voiture-bélier contre le domicile du maire de l'Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne) ont été levées jeudi, a rapporté le parquet de Créteil à l'AFP, confirmant une information du Parisien.

"Après avoir fait l'objet d'une prolongation des 24 premières heures, les gardes à vue des 12 personnes interpellées ont été levées ce jour (jeudi) en début d'après-midi", a indiqué le parquet.

Ces personnes ont été remises en liberté sans poursuites à ce stade, selon la même source.

Dans la nuit du 1er au 2 juillet, au cœur des émeutes causées dans toute la France par la mort du jeune Nahel lors d'un contrôle routier, tué le 27 juin à Nanterre par un policier, un véhicule enflammé avait été précipité sur le pavillon du maire Vincent Jeanbrun (LR).

Présente dans la maison, l'épouse de l'élu, la conseillère départementale Mélanie Nowak, s'était blessée en prenant la fuite avec ses deux jeunes enfants et avait dû être hospitalisée.

Une enquête diligentée par le parquet et confiée à la police judiciaire du Val-de-Marne a été ouverte après cette attaque qui avait suscité une vive émotion dans le pays et l'indignation de l'ensemble de la classe politique.

Elle a depuis été élargie aux chefs d'association de malfaiteurs en vue de commettre un crime et destruction de bien par incendie en bande organisée.

"Les investigations se poursuivent" dans le cadre de l'enquête de flagrance, a indiqué le parquet. Quarante enquêteurs du service départemental de police judiciaire du Val-de-Marne restent "mobilisés pour aboutir, sous la direction du parquet, à l'identification et l'interpellation des auteurs des faits", a ajouté la même source.

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