Ateliers CINI : D’une PME industrielle à l’usine 4.0…

(De gauche à droite) Romain Cini, président, et Guillaume Cini, directeur général.
(De gauche à droite) Romain Cini, président, et Guillaume Cini, directeur général.

Fondée en 1961, la société Ateliers CINI spécialisée dans le prototypage, la fabrication rapide et la réalisation de moyens de contrôle et d’outillages a vécu l’été dernier un moment charnière de son existence avec l’arrivée de la troisième génération de dirigeants familiaux.

 

Guillaume et Romain Cini ont ainsi pris les rênes dans un contexte favorable avec une sortie du plan de continuation consécutif à une procédure de redressement judiciaire démarrée en 2011. «Cela nous a permis de renforcer la confiance avec nos clients historiques issus des secteurs de l’automobile et de l’aéronautique» précise Guillaume Cini, directeur général de l’entreprise familiale.

 

Une stratégie payante

 

Pour permettre à l’entreprise d’atteindre de nouveau des niveaux de rentabilité compris autour de 7 à 15 %, les deux jeunes dirigeants ont décidé de mettre en place un business plan bien spécifique réparti en trois étapes. «D’abord, nous souhaitions optimiser l’organisation humaine et matérielle à travers la réorganisation de l’atelier de montage qui disposait déjà d’un fort potentiel avec en moyenne 400 pièces assemblées par an. Ensuite, nous avons mené de forts investissements industriels afin de devenir en tant que PME industrielle, une prochaine usine 4.0. Cela passe à la fois par la robotisation, l’automatisation, le big data ou encore par l’intégration de nouveaux logiciels de gestion. Enfin, ce renouveau passera aussi par l’innovation» détaille Guillaume Cini. Forte de tous ces investissements, l’entreprise tomblainoise a ainsi considérablement et en peu de temps, augmenté à la fois sa productivité et son CA qui atteint en 2018, 8,4 M€ contre 7,2 M€, en 2017. «Pour 2019, nous ambitionnons d’améliorer la satisfaction de nos clients via de nouveaux investissements machines et dans un logiciel de gestion de la relation client. Ces nouvelles technologies nous permettront de renforcer notre contrôle qualité. Enfin, nous souhaitons allier notre diversification sectorielle à une prochaine diversification géographique» indique le chef d’entreprise.