Artois comm., territoire à énergie positive pour la croissance verte
A l’échelle du bassin minier, s’il y a bien une communauté d’agglomération en avance sur ses voisines en termes de développement durable, c’est bien Artois comm. avec la mise en place d’un plan climat ou l'emploi de véhicules électriques. Début février, l’Agglomération a remporté un appel à projets lancé par le ministère de l'Ecologie.
Les élus de la communauté d’agglomération de l’Artois croient aux bienfaits du développement durable et s’engagent pour la sauvegarde de l’environnement. Comme d’autres collectivités en France, Artois comm. a aussi pris de l’avance sur le projet de loi sur la transition énergétique actuellement à l’étude au Sénat.
Pour inciter les EPCI faire prendre conscience des enjeux concernant la protection de l’environnement, la ministre de l’Ecologie et du Développement durable Ségolène Royale a lancé, en septembre dernier, un appel à projets visant à mobiliser 200 territoires à l’échelle nationale.
Objectif affiché par la ministre : donner une impulsion forte sur les actions visant à atténuer les effets du changement climatique et faire en sorte que la France soit exemplaire pour la conférence sur le climat qui se tiendra à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015 ; encourager la réduction des besoins d’énergie et le développement des énergies renouvelables locales ; faciliter l’implantation de filières vertes pour créer 100 000 emplois sur trois ans.
La région Nord-Pas-de-Calais est déjà particulièrement à la pointe en matière de développement durable, via notamment la troisième révolution industrielle.
Trois catégories, 528 territoires. Le service environnement d’Artois Comm. a d’ores et déjà été mis à contribution pour présenter un dossier en réponse à cet appel à projet. Et 528 territoires ont exprimé pareillement leur volonté de se lancer dans des actions visant à aboutir à une mutation énergétique et économique. Celui d’Artois comm. a été retenu parmi 212 collectivités.
Les projets ont été répartis en trois grandes familles en fonction de leur niveau d’implication. Les territoires à énergie positive pour la croissance verte, qui ont déjà mis en place des actions opérationnelles dans les domaines de transition énergétique et écologique (mobilité, bâtiment, agriculture, alimentation, énergie…). Les territoires à énergie positive en devenir, qui posent les bases d’une programmation à plus long terme avec une série d’actions à venir sur les mêmes thèmes. Les projets isolés, soutenus localement dans le cadre de contrats locaux de transition énergétique.
L’Etat a mis en place un fonds spécial pour la transition énergétique, avec une enveloppe d’1,5 milliard d’euros sur trois ans pour financer l’ensemble des territoires lauréats au cours des prochains mois.
Début février, lors d’une cérémonie officielle, Ségolène Royale a remis un prix à l’agglomération de Bruay-Béthune ; 500 000 euros d’aide financière lui seront attribués. Cette aide pourra atteindre jusqu’à 2 millions d’euros en fonction des projets mis en place, leur qualité et leur contribution aux objectifs inscrits dans la loi de transition énergétique pour la croissance verte.