55 %

C’est le pourcentage d’entreprises qui pourraient passer prochainement au «flex office», cette tendance désignant l’absence de poste de travail attitré à chaque salarié permettant aux collaborateurs de s’installer là où ils le souhaitent.

Ce chiffre est tiré d’une enquête parue la semaine dernière et réalisé par Deskeo, un des acteurs majeurs de bureaux flexibles en France (enquête réalisée du 2 au 22 février effectuée en ligne auprès de près de 4 000 employés, managers et dirigeants répartis en France). D’après cette enquête, très peu aujourd’hui d’entreprises ont adopté cette pratique avant la crise, à peine 16 %. L’impact de la crise sanitaire, du développement du télétravail pourrait donc accélérer la transition. Reste que seulement un tiers des entreprises assurent tirer un bilan positif de leur transition au flex office. «Le bilan est assez partagé. Seulement 34 % des entreprises considèrent cette transition comme étant très positive avec une parfaite adaptation des équipes alors que deux tiers des répondants ont un bilan négatif ou mitigé», peut-on lire dans cette enquête. Quid du passage au flex office ? La réduction des coûts arrive en tête aussi bien pour les entreprises qui sont déjà en bureaux flexibles (77%) que pour celles qui souhaitent y passer (79%). 60 % des entreprises plébiscitent une meilleure expérience humaine des salariés et une meilleure gestion entre la vie professionnelle et personnelle. 43 % des entreprises assurent que le flex office permet d’utiliser l’espace différemment avec davantage de salles de réunion et d’espaces de convivialité. «L’année 2020 a montré toute l’importance d’une organisation flexible de l’entreprise, capable d’adaptation et à surtout démocratisé le télétravail. Il est donc naturel que les entreprises se tournent vers le flex office. Cependant, cette transition n’est à prendre à la légère et demande une forte implication des collaborateurs», assure Frank Zorn, cofondateur de Deskeo. Cette transition s’affiche donc comme complexe (challenge financier, organisationnel, psychologique ou encore technologique) et demande un certain temps d’adaptation, «surtout s’il n’est pas anticipé.» Pour les entreprises l’ayant anticipé, 80 % affirment que la période d’adaptation est inférieure à trois mois.