37 %

L’an passé, le taux d’absentéisme s’établissait à 4,6 %. Le Grand Est arrive en tête des régions où le taux d’absentéisme est le plus fort (6,4 %) suivi par la Bourgogne-Franche Comté (5,6 %) et les Hauts-de-France (+ 5,5 %). «L’an passé, l’absentéisme a touché 31 % des salariés français ayant au moins déposé un arrêt de travail au cours de l’année. La période de Covid-19 a pour sa part été l’origine d’une hausse de 18 % entre 2017 et 2021. Globalement, la durée d’absence poursuit son augmentation puisqu’elle s’élève à environ 54 jours (+ 16 % entre 2017 et 2021)», peut-on lire dans cette enquête. L’absentéisme est 40 % plus important chez les femmes que les hommes, respectivement un taux d’absentéisme de 5,8 % et 4 %. «La dégradation de l’absentéisme est générale sur toutes les tranches d’âge avec une accélération chez les jeunes. L’absentéisme auprès de cette population a progressé de 54 % en cinq ans contre une hausse comprise entre 25 % et 35 % sur la même période pour les autres tranches d’âge.» Côté catégorie socio-professionnelle, les non-cadres ont été deux fois plus impactés que les cadres par la crise sanitaire. Conséquence : «du fait de la pénibilité de certaines professions et de l’impossibilité de télétravailler, l’absentéisme s’est accru de 42 % chez les non-cadres entre 2017 et 2021.» Côté secteurs d’activité : les établissements de santé arrivent en tête avec 9,02 % de taux d’absentéisme, suivi par le transport-logistique (7,07 %) et la distribution (6,16 %). À noter que les secteurs de l’immobilier, des sociétés de conseil, celle de la communication et des technologies de l’information sont les moins impactés par l’absentéisme.