37 % des entrepreneurs ont créé pour être réellement indépendant

C’est le pourcentage d’entrepreneurs qui assurent avoir créé leur entreprise par recherche d’indépendance. 21 % pour être utiles et 14 % pour augmenter leurs revenus.



37 % des entrepreneurs ont créé pour être réellement indépendant

Ces chiffres sont tirés d’une étude réalisée par le réseau d’accompagnement à la création d’entreprise, BGE et le Crédit Mutuel Alliance Fédérale en lien avec l’ObSoCo (Observatoire, Société et Consommation). 

«L’entrepreneuriat peut permettre à chacun de se réaliser pleinement et être une voie de réussite personnelle autant que collective : création d’emploi, développement local, dynamiques collectives et attractivité des territoires. Autant de solutions complémentaires ou alternatives à une économie mondialisée et de briques pour poursuivre une véritable réflexion sur la Responsabilité sociétale et environnementale des TPE», assure Philippe Lamblin, président de BGE. D’après cette étude, 44 % des créateurs d’entreprise assurent être satisfaits de leur chiffre d’affaires. 

Après trois ans d’activité le CA moyen s’élève à 55 754 € et à près de 75 000 € après plus de quatre ans d’exercice. «Les facteurs identifiés comme influents leur perception d’un CA à la hauteur de leurs espérances sont principalement l’expérience dans le secteur d’activité et le choix du secteur. Ainsi une expérience de plus de deux ans dans le secteur facilite le succès perçu des projets. 33 % seulement des personnes ayant une expérience de moins de deux ans dans le secteur déclarent avoir atteint un CA à la hauteur ou supérieur à leurs attentes, contre 46 à 56 % pour ceux ayant de trois à vingt ans d’expérience dans le secteur», peut-on lire dans cette étude. 

Quel que soit le CA réalisé, l’entrepreneuriat est globalement perçu comme une bonne expérience par 96 % des répondants à l’étude et qui le referaient pour 83 % d’entre eux. À noter que six entrepreneurs sur dix ont trouvé finalement plutôt simple de créer leur entreprise. À l’inverse, faire perdurer son activité est jugé beaucoup plus complexe pour 63 % d’entre eux. Les deux difficultés majeures rencontrées : attirer et fidéliser les clients et faire face à la conjoncture.