51 % des entreprises croient en la croissance du marché des métavers
C’est le pourcentage d’entreprises en France qui assurent que le marché des métavers sera en croissance dans les cinq ans qui viennent.
25,5 % pensent qu’il sera en déclin. Ce chiffre est tiré de la première édition de l’Observatoire «Entreprises et métavers», réalisé par Talan, groupe international de conseil en transformation et innovation par la technologie. L’essor de ce monde virtuel ne semble plus aujourd’hui plus à faire. À l’occasion du dernier salon Viva Technology, mi-juin à Paris, Emmanuel Macron, le président de la République a annoncé un investissement de plus de 100 M€ via un appel à projets autour de ces technologies immersives. Selon la première édition de l’observatoire de Talan, 55 % des entreprises ont prévu de lancer un projet à court ou moyen terme dans ce domaine et 25,5 % entendent le lancer dans les dix-huit mois. Les usages professionnels de ces technologies ressortent notamment dans la formation (66 %), les boutiques virtuelles (46 %), l’animation et l’engagement client (42 %), le recrutement l’Onboarding (42 %), la notoriété de marque (39 %), le management hybride (35 %) et l’industrie (35 %). Reste que l’écosystème français des métavers apparaît peu connu. 62,3 % des entreprises ne sont pas capables de citer des acteurs nationaux. Si l’engouement apparaît plus que palpable, des nombreux freins semblent être à lever pour une véritable démocratisation et un développement réel de cette sphère technologique. À 48 %, le manque de ressources qualifiées ressort, suivi de près par les coûts de ces technologies (45 %). «Sans surprise pour une technologie naissante, ces freins au développement des métavers font apparaître un manque de compétences au sein des entreprises pour mener les projets. Les acteurs qui les accompagnent auront un rôle essentiel d’accompagnement à jouer dans les mois et les années à venir», assure Philippe Cassoulat, président de l’Observatoire des métavers et directeur général de Talan. À noter que 73,9 % des répondants à cet observatoire pensent que les métavers posent des problèmes environnementaux.