Bailleur social associatif dans les Hauts-de-France

Aréli loge nos talents

Principal acteur du logement accompagné dans les Hauts-de-France, Aréli est un bailleur social particulier : ses différentes résidences n'offrent pas seulement de simples solutions de logements. Chacune d'entre elles est pensée pour répondre à des problématiques auxquels certains individus sont confrontés. Un accompagnement social individuel peut également être apporté. Une proposition que les travailleurs et jeunes actifs de la région n'hésitent pas à accepter.


Résidence de logements temporaires à Dunkerque.
Résidence de logements temporaires à Dunkerque.

Depuis 1953, Aréli remédie aux problèmes d’hébergement des travailleurs. A sa création, ce bailleur social associatif trouvait des solutions pour les immigrés venus participer au développement industriel de la France. Aujourd’hui, ses actions se sont élargies (avec des résidences locatives classiques, des pensions de famille, des résidences d’accueil ou encore des résidences senior), mais plus de la moitié de son offre reste en faveur de salariés.

Car les résidences de logements temporaires sont le cœur de l’activité d’Aréli. Meublés, avec des baux sans engagement, renouvelables chaque mois et à prix attractifs, ces appartements sont prisés par les intérimaires, les salariés en formation, ou encore des compagnons en déplacement pour des chantiers. Mais pas que : «Les profils ciblés par ce genre de résidences sont variés. Il y a des travailleurs tout à fait indépendants, cherchant rapidement une solution d’hébergement sur une courte durée, mais aussi des personnes en situation de rebond après une rupture sociale. Dans ce cas de figure, nos logements servent de transition, et ces individus sons suivis par des travailleurs sociaux qui ont leurs bureaux sur place. Il y a ainsi une mixité sociale», explique Bertrand Declemy, directeur d’Aréli.

Le bailleur compte actuellement huit résidences de logements temporaires, soit quelque 900 logements à Lille, Marquette-Lez-Lille, Roubaix, Tourcoing, Fâches-Thumesnil, Wattrelos et Dunkerque. «Nous nous concentrons sur ces territoires car nous restructurons d’anciens foyers de travailleurs migrants, et nous tenons à cette histoire. Mais aussi parce que nous voulons être cohérents : nos salariés sont sur place et nous ne pouvons pas nous éparpiller démesurément si nous voulons assurer un accompagnement de qualité», continue Bertrand Declemy. Aréli ne compte effectivement que 71 salariés, soit environ un travailleur social pour 100 logements.

Soutenir les jeunes talents

Si Aréli soutient les personnes en difficulté ou les travailleurs en déplacement, son accompagnement dans le succès professionnel et personnel des habitants de la région ne s’arrête pas là. Depuis 2019, après une fusion avec La Maison des Jeunes, Aréli est propriétaire et gestionnaire de la résidence Arouet, destinée aux jeunes travailleurs, dans le Vieux-Lille. Cette résidence propose 128 logements, déjà meublés et économiques, permettant de loger des jeunes actifs et étudiants de 18 à 30 ans. Un accompagnement par des services éducatifs est également disponible sur place pour obtenir des conseils, des informations et un soutien en cas de difficultés. Une offre qui complète le programme Emergence, auquel participe le bailleur depuis 2002. Ce programme aide financièrement les jeunes issus de milieux modestes à poursuivre des études parfois trop coûteuses. 700 bacheliers ont déjà bénéficié de l’initiative.

Et le bailleur ne compte pas s’arrêter là : 13 opérations sont en ce moment en travaux, en cours de financement ou en étude. Ce qui représente 621 logements dans différentes typologies de résidences. Bertrand Declemy annonce vouloir développer sa stratégie dans d’autres agglomérations telles que Valenciennes, Arras, ou encore Douai, dans les cinq prochaines années.