Anne-Laure Musique : «Les instruments à vent sont devenus mon quotidien pour la vie !»

Anne-Laure Musique : «Les instruments à vent sont devenus mon quotidien pour la vie !»

Issue d’une famille de musiciens, Anne-Laure Grandvallet épouse tout naturellement la passion de la musique et très vite la pratique d’un instrument à vent devient son hobby favori avant d’en devenir son métier.

Très investie dans la connaissance et la compréhension de l’univers qui entoure son instrument, celle-ci n’a jamais eu l’idée d’en faire sa vocation. Il ne faut jamais dire jamais, sagesse populaire qui se confirme lorsque notre musicienne réalise son stage de troisième chez un réparateur d’instrument à vent. «Ce fut le déclic, j’ai tout suite su ce que je voulais faire de ma vie» déclare Anne-Laure Grandvallet. À sa majorité, elle intègre l’Institut technologique des métiers de la musique (ITEMM) durant un an afin de disposer d’une formation d’excellence pour le métier de réparatrice d’instruments à vent. En 2000, les choses sérieuses commencent au sein de l’atelier Benoît Bertet Musique. «Il m’a tout appris en me transmettant tout son savoir-faire sur le Hautbois» s’exclame-t-elle. En ajoutant qu’  «à travers cette expérience fondatrice, si j’ai acquis une grande confiance et des références en développant la filière Hautbois durant huit années.»

EXPERTE DES INSTRUMENTS À ANCHE DOUBLE

Après une parenthèse de deux ans au Mexique où Anne-Laure Grandvallet crée son premier atelier et collabore avec l’Orquesta Filarmónica de Sonora, elle décide quelques années après de s’investir pleinement dans l’aventure entrepreneuriale. «Mon atelier a ouvert ses portes le 1er septembre 2016 à Metz, ville de musiciens» précise-t-elle. Spécialiste des instruments à anche double (hautbois, bassons…), elle intervient auprès des musiciens professionnels et amateurs, ainsi que l’Orchestre de Chambre du Luxembourg ou encore les écoles de musique. «Mon métier consiste à entretenir, réparer, affiner et rectifier le jeu ou encore ajuster la sonorité de l’instrument» détaille Anne-Laure. Après un an d’activité, la réparatrice souhaite prochainement se diversifier et proposer d’autres solutions en se formant sur les cuivres. Autre objectif avoué pour 2018, «je souhaite augmenter ma capacité de réparation pour atteindre plus de 300 instruments sur l’année. Et à terme, j’aimerais créer de l’emploi et transmettre mon savoir-faire aux jeunes passionnés.»