André Rossinot au Club du Lundi
Nombreux étaient les membres du Club du Lundi à avoir fait le déplacement pour venir déjeuner en compagnie d’André Rossinot, le 1er octobre dernier. Le maire de Nancy, un fidèle du Club depuis ses débuts, s’est prêté avec aisance et non sans humour au rituel du jeu des questions-réponses.
Le 1er octobre dernier, le Club du Lundi recevait à sa table, au restaurant de la Ferme Sainte Geneviève, un invité d’honneur un peu particulier puisqu’il s’agissait d’André Rossinot, le maire de Nancy et président du Grand Nancy. Un hôte de marque à plus d’un titre, comme n’a pas manqué de le souligner Alain Hénin, président de ce club d’affaires convivial et apolitique, «puisque André Rossinot a été l’invité du premier Club du Lundi en 2008 et qu’il nous fait chaque année l’honneur et le plaisir de venir partager un moment avec nous». Avant de céder la parole à l’invité du jour qui, en lieu et place du traditionnel discours de présentation, bien inutile, a offert à l’assistance une «intervention spécialement préparée à votre attention». Avec au menu, de l’économie, de la culture et du territoire. Un discours, rétroprojecteur à l’appui, qui a permis à l’édile d’expliquer les mutations auxquelles Nancy, son agglomération, mais aussi la région et la France devaient faire face, et de faire partager sa vision du futur.
Lucidité et coopération
L’occasion de revenir sur la notion de territoire, chère à l’édile, et de souligner le travail de dialogue et de coopération effectué à l’échelle de la métropole, entre les territoires, les chambres consulaires, la recherche et le monde universitaire. «De nouvelles formes de coopération sont en train de se mettre en place avec le Pôle métropolitain du Sillon Lorrain. Un réseau essentiel pour capter les flux et les ressources que chaque agglomération ne pourrait capter seule.» Et d’en appeler à l’unité lorraine, «essentielle pour être crédible, c’est une urgence pour exister entre Paris et Strasbourg !» Interrogé au sujet d’éventuels travaux et investissements, André Rossinot n’y va pas par quatre chemins : «30% des ressources du Grand Nancy proviennent des dotations de l’Etat. Il ne faut pas rêver, depuis 3 ou 4 ans on serre les boulons, et le nouveau gouvernement ne prévoit pas de programme de soutien aux régions». Si la question de sa candidature en 2014 n’a pas été évoquée directement, tout juste l’intéressé a-t-il glissé au détour d’une phrase «on ne se débarrasse pas de moi comme ça !»