Alaskan Maker, une marque de caractère plébiscitée

A Toufflers, l’entreprise Alaskan Maker mène son petit bonhomme de chemin depuis sa création, en avril 2017. Pour se faire un nom, les deux fondateurs, Céline et Baptiste Vandenberghe, ont commencé par des campagnes de financements participatifs. Aujourd’hui, la société réalise près de 2 millions d’euros de chiffre d’affaires par an.

L’équipe d’Alaskan Maker au grand complet. (© Alaskan Maker)
L’équipe d’Alaskan Maker au grand complet. (© Alaskan Maker)

L’aventure Alaskan Maker commence il y a cinq ans, en avril 2017. À l’époque, les deux fondateurs, Baptiste et Céline Vandenberghe, ont l’envie de créer une affaire qui leur ressemble et qui rassemble leurs passions : le design, la production, la créativité et l’entrepreneuriat. «Nous avons réfléchi à ce que nous pouvions créer. Et très vite, nous nous sommes penchés sur le tablier. Souvent, lorsque les copains frappent à la porte, on s’empresse de retirer son tablier et de le cacher pour ne pas avoir l’air ridicule. Nous nous sommes donc dit que nous allions confectionner un tablier que chacun serait fier de porter, avec des matières de qualité et durables dans le temps», introduit Baptiste Vandenberghe.

Une fois l’idée trouvée, le duo lance une campagne de financement participatif via la plateforme Ulule, afin de voir si leur produit à la cote. «Ce n’est pas tout d’avoir une idée, faut-il encore qu’elle plaise aux consommateurs.» Au bout d’un mois, le financement participatif a dépassé leurs espérances : un peu plus de 1 000 tabliers ont été précommandés, pour un montant total de 50 000 euros. «Dès la fin du financement participatif, nous avons lancé la fabrication. En trois mois, les colis étaient livrés chez les clients, mais nous ne voulions pas nous arrêter là.» .

Le tablier, premier produit inventé par la marque Alaskan Maker en 2017. (© Alaskan Maker)

Un réseau de 400 revendeurs

Et en effet ! Quelques mois après, en octobre 2017, ils lancent une deuxième campagne de financement participatif sur Ulule, avec comme produit proposé à la prévente, cette fois-ci, un portefeuille. «Ce qui est complètement fou, c’est que cette campagne a elle aussi fait un carton. Nous avons également récolté près de 50 000 euros», s'enthousiasme Baptiste Vandenberghe. Une troisième campagne suivra deux ans plus tard, en mai 2019, pour la vente d’un sac à dos.

Depuis la start-up a parcouru du chemin. Aujourd’hui, Alaskan Maker, c’est une gamme de 50 produits, un entrepôt de 600 m², 10 salariés, et un chiffre d’affaires de 2 millions d’euros. «Concernant nos produits, nous les vendons via notre site internet, mais nous avons également entre 300 et 400 revendeurs à travers le monde, principalement en Europe. Côté revendeurs, ce que nous visons, ce sont les concepts stores multimarques haut de gamme.» 

Un bon en avant grâce au Covid-19

De plus, la pandémie a été pour Alaskan Maker un véritable tremplin. «Nous avons observé une progression incroyable des achats sur notre site web durant la période de Covid-19. Nous avons doublé notre CA sur le web à cette époque.» Mais en 2022, pour l’entreprise qui fait fabriquer ses produits en France, en Asie et au Portugal, de nouvelles problématiques sont apparues, notamment au niveau de l’approvisionnement. «Comme nous sommes dans une bonne dynamique, nous faisons le dos rond pour ne pas augmenter nos prix. Nous compensons par une forte croissance et nous faisons du stock, ce qui nous permet d’être plus à l’aise», souligne Baptiste Vandenberghe.

Pour Aletheia Press, Lolita Péron