Akiem : un futur atelier de maintenance ferroviaire à Ostricourt

À Ostricourt, dans les Hauts-de-France, le groupe Akiem et sa filiale Akiem Technik ont engagé un projet ambitieux, avoisinant les 10 millions d’euros. D’ici le printemps 2023, un atelier de maintenance ferroviaire va sortir de terre, avec pour objectif de renforcer la présence du groupe en France et en Europe de l’Ouest.

«Notre objectif, au travers ce nouvel atelier, est d’améliorer notre performance économique tout comme la qualité de service apportée à nos clients, en étant plus proche d’eux. Pour notre groupe, ce site est bien plus qu’un simple atelier, il sera une vitrine de nos ambitions et de notre savoir-faire», introduit Fabien Rochefort, CEO d’Akiem.

60 embauches prévues

Pour faire tourner cet atelier, 60 salariés vont être embauchés sur le territoire. Une excellente nouvelle pour les élus locaux. «Je mesure l'opportunité que représente l'accueil d'Akiem pour Pévèle-Carembault. De son côté, Akiem saura mettre à profit les avantages qu'offre le territoire de la Communauté de communes, à commencer par une position stratégique certaine et un cadre de travail privilégié pour les futurs salariés», se réjouit Luc Foutry, président de la communauté de communes de Pévèle-Carembault.

Une fois en fonction, l’atelier des Hauts-de-France bénéficiera d’un contrat pour réaliser les révisions à mi-vie de plus de 150 locomotives Akiem, et ce, sur cinq ans. En plus de cela, les 60 salariés superviseront également la maintenance d’exploitation des matériels du groupe exploités en France, en Belgique et au Luxembourg. «De plus, notre expertise de maintenance sera aussi mise à disposition des opérateurs propriétaires de leurs matériels», n’omet pas d’ajouter le CEO d’Akiem, Fabien Rochefort.

Un atelier et des offres de formation

En parallèle de la construction de cet atelier, le groupe, spécialisé dans le leasing ferroviaire, s’est aussi associé au pôle de compétitivité des transports i-Trans. Les deux entités veulent réfléchir ensemble à des offres de formation dans les nombreux métiers de la maintenance ferroviaire. Ainsi, le groupe s’assurerait une main-d’oeuvre dans un domaine jugé sous tension.

«Chaque jour, nous constatons que le marché français de la maintenance de matériels roulants est bien moins dynamique et concurrentiel qu’ailleurs en Europe. Ainsi, nous étudions avec les collectivités territoriales et i-Trans les moyens de contribuer au renforcement de l’écosystème industriel et de service autour de la filière maintenance du matériel ferroviaire. La formation initiale et continue sera au cœur de nos réflexions», assure Fabien Rochefort. Les projets du groupe sont sur de bons rails.