Adista en mode résilience des systèmes d’information

En 2020, le nombre de cyberattaques a été multiplié par quatre en France (source : Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information). En 2021, les entreprises ont connu une hausse de 13 % des cyberattaques (source : rapport d’Orange Cyberdéfense). Pas besoin d’avoir de boule de cristal ou de savoir lire dans le marc de café pour affirmer que 2022 sera dans la même veine. Depuis le début de la crise sanitaire, la croissance des cyberattaques, largement poussée par le télétravail mais aussi par la dématérialisation des données, est constante. La question pour une entreprise (quelle que soit sa taille) n’est pas de savoir si elle sera touchée par une cyberattaque mais de savoir quand ? La donne n’est pas nouvelle et le risque cyber n’a, en fait, qu’était accentué par la situation actuelle. «Même avant le télétravail, la cybersécurité était déjà une tendance de fond depuis quelques années, tendance que la généralisation du «home office» est venue exacerber. La crise sanitaire est venue renforcer cette prise de conscience globale d’autant plus que le niveau de la menace informatique n’a jamais été aussi importante», assure David Boucher, responsable du pôle d’expertise cybersécurité d’Adista.

Intégrer les risques inhérents

Pour cet opérateur de services hébergés et spécialiste des services informatiques et télécoms (dont le siège est à Maxéville), la cybersécurité s’affiche comme une brique essentielle dans la construction de systèmes d’information résilients. La capacité d’un système ou d’un réseau à continuer de fonctionner, en dépit d’un incident, est en effet indispensable pour limiter l’indisponibilité des services. Un point crucial aujourd’hui, quand les entreprises sont hyper dépendantes de leur système d’information. «Aujourd’hui, le constat que nous faisons, est que d’un côté nous avons un niveau de menace très élevé et de l’autre nous avons un système d’information dont les frontières sont de plus en plus floues avec l’usage du Cloud, mais aussi avec le télétravail qui est un sujet à part entière.» Un état de fait renforcé actuellement. «Les collaborateurs ont été projetés massivement en un temps court à l’extérieur de l’entreprise pour continuer d’accomplir leurs missions professionnelles. Dans cette urgence, les responsables informatiques ont souvent dû privilégier les aspects opérationnels et le maintien de l’activité, en permettant cet accès distant plutôt que de placer la sécurité en condition impérative. Aujourd’hui, ce type d’organisation à distance tend à devenir la norme.» Reste au responsable informatique d’intégrer les risques inhérents à cette situation pour protéger efficacement les collaborateurs isolés de leurs systèmes d’information et de leur organisation.