Énergies

À Flixecourt, Les Transports Leleu s'engagent dans une démarche environnementale

À Flixecourt, Les Transports Leleu se sont engagés dans une démarche environnementale, mais attendent des précisions réglementaires quant aux alternatives aux carburants traditionnels.

Dans le cadre de sa démarche environnementale, le groupe a signé la charte "Objectif CO2". @Transports Leleu
Dans le cadre de sa démarche environnementale, le groupe a signé la charte "Objectif CO2". @Transports Leleu

L’entreprise Transports Leleu, installée à Flixecourt, vient de renouveler son logo. Il s’agit d’une piste graphique « qui se place à l’intersection des objectifs institutionnels et novateurs » : un moyen efficace pour présenter son nouvel élan et son positionnement sur l’ensemble de la supply chain.

La capacité du groupe Leleu à diversifier les secteurs lui permet de traverser les turbulences, et notamment la dernière en date, la hausse des prix des carburants. « Nous réalisons 22 millions d’euros de chiffre d’affaires, nous avons deux sites pour un total de 20 000 m2 d’entrepôts et 120 camions qui appartiennent à l’entreprise », présente Léonard de La Seiglière, président du groupe Leleu.

Dans le cadre de sa démarche environnementale, le groupe a signé la charte "Objectif CO2". Afin de réduire son empreinte carbone, des formations à l’écoconduite sont organisées, un programme de réduction des kilomètres à vide a été mis en place et, en outre, la flotte routière est régulièrement renouvelée. L’ensemble des véhicules est ainsi Euro 6.

Cependant, le groupe ne songe pas, pour l’instant, à aller vers des carburants alternatifs. « Il s’agit de solutions très chères et les clients ne veulent pas toujours payer le surcoût, argumente Léonard de La Seiglière. Il poursuit : Même si le prix du gaz augmente, il reste la solution la plus intéressante pour nous. De plus, aujourd’hui, nous pouvons avoir accès aux Zones à faibles émissions (ZFE) seulement avec les véhicules roulant au gasoil. »

Des solutions alternatives existent, mais elles n’ont pas été validées dans le cadre de la Vignette Crit’air 1. C’est pourquoi le groupe préfère attendre : « Dans les carburants bio, une clarification législative est nécessaire », estime le responsable. L’objectif à très court terme est d’absorber les coups en renégociant les contrats avec les clients. Le président, Léonard de La Seiglière, entend bien poursuivre le développement du groupe, mais en gardant une attention particulière au côté humain, en soutien des équipes.