Concepteur et fabricant d’organes de transmission
A Bully-les-Mines, Mayr France investit dans l’industrie 4.0
Après l’acquisition, il y a quelques mois, d’un nouveau banc d’essais, venant s’ajouter au premier banc déjà en place, Mayr France continue d’investir dans les nouvelles technologies. En effet, l’industriel basé à Bully-les-Mines a investi plus de 80 000 € dans une nouvelle machine-outil qui permet un usinage en série et augmentera considérablement sa capacité de production.
Mayr France est la filiale française du groupe allemand éponyme. Créée en 1897 par Christian Mayr en tant que menuiserie pour moulins, l'entreprise s'est continuellement développée pour devenir un acteur majeur dans la conception et la fabrication d’organes de la transmission de mouvement (limiteurs de couple, freins de sécurité, accouplements, embrayages) pour quasiment tous les domaines d’activité, des rideaux de théâtre aux machines d’emballage et systèmes de remplissage, en passant par l’industrie automobile.
Dirigé par Ferdinand Mayr, représentant de la 5e génération familiale, le groupe se tourne désormais vers l’industrie 4.0 pour renforcer son positionnement sur son marché, à l’instar des investissements réalisés sur l’usine des Hauts-de-France. Il emploie à ce jour 1 200 salariés à travers le monde, dont 18 à Bully-les-Mines.
Réactivité, souplesse et maîtrise des coûts
En décembre, un premier investissement de 120 000€ dotait l’usine d’un nouveau banc d’essais permettant d’effectuer avec précision des contrôles de pièces avant l’expédition au client. Une valeur ajoutée supplémentaire à l’expertise de Mayr France car, notamment lorsque les pièces sont destinées à l’industrie nucléaire ou pétrolière, aucune marge d’erreur n’est permise.
Acquise dans le but de répondre à la demande de nouveaux marchés, la nouvelle machine-outil de l’usine offre en parallèle un usinage en série des pièces de transmission de mouvement et booste la capacité de production du site français de Mayr. Machine de dernière génération, issue de la "technologie verte", elle s’inscrit également dans la philosophie d’un groupe en recherche constante d’innovation et dont les méthodes d’usinage se veulent toujours davantage respectueuses de l’environnement.
«Ce nouveau centre d’usinage nous permet de retrouver une indépendance complète puisque nous devions faire appel jusqu’alors à des sous-traitants», souligne Marc Cauvin, directeur technique de Mayr France.
«Au-delà de la maîtrise des coûts, nous gagnons en réactivité et en souplesse puisque ces nouvelles générations de machines sont synonymes de gain de temps et permettent d’usiner de nouveaux types de pièces.» Et d’ajouter : «Ces investissements entrent dans la modernisation du site de manière globale (rafraîchissement des locaux, digitalisation des outils…) et traduisent la volonté de Ferdinand Mayr d’orienter l’entreprise vers l’industrie 4.0. Malgré le contexte sanitaire, elle reste agile, notamment dans les relations avec les client.» A suivre…