A Avelin, le groupe Doublet compte sur les Jeux olympiques comme tremplin

Implanté dans cinq pays, avec un carnet de 20 000 clients et 300 collaborateurs, le groupe Doublet est tout simplement un mastodonte des supports de visibilité. Lors des Jeux olympiques de Londres en 2012, les 12 000 drapeaux des 204 pays engagés dans la plus grande compétition sportive du monde, c’était lui. Les chiffres sont astronomiques et la réputation du groupe Doublet, basé à Avelin, ne cesse de croître.

L’histoire débute en 1992

«Il faut savoir que l’histoire a débuté en 1992, aux Jeux olympiques d’hiver d’Albertville, explique Philippe Biro, directeur commercial du groupe. On se sert toujours des Jeux olympiques et des Jeux paralympiques comme de vrais catalyseurs d’innovations. On essaie toujours d’apporter quelque chose de nouveau au marché et aux organisateurs. Par exemple, nous avions créé en 1996 la première base de donnée mondiale des drapeaux, c’est quelque chose qui n’existait pas avant.»

Une expérience réussie qui se prolongera à Sydney en 2000, puis à Salt Lake City en 2002. L’apothéose viendra à Londres, en 2012, avec la création de tous les drapeaux et mâts présents sur site. 

Des défis logistiques qui mettent en lumière le travail du groupe nordiste : «De manière très claire, ce genre d’événements booste notre activité. Cela fait travailler la totalité des collaborateurs de l’entreprise, que ce soit à la création des produits, les équipes commerciales et, évidemment, les ateliers. Nous avons aussi des équipes qui sont parties sur place pour faire des implantations.»

Paris 2024 en ligne de mire

Si la Covid a retardé d’un an les Jeux olympiques de Tokyo, ceux de Paris, dans un peu moins de quatre ans, sont bien dans l’objectif du groupe Doublet. Tony Estanguet, président du Comité d’organisation des Jeux olympiques, s’est d’ailleurs rendu sur le site nordiste en octobre 2019.

Pour Philippe Biro, ces olympiades, organisées en France sont dans la ligne de mire : «Évidemment, on est assez proche du Comité d’organisation. On a vraiment des ambitions pour être présent sur ces olympiades. Des Jeux olympiques sur notre territoire, il n’y en a pas tous les ans. Tous les collaborateurs aimeraient participer à ce magnifique événement qui aura une résonance sur la totalité du territoire.»

Une belle histoire entre le groupe et l’événement sportif le plus médiatisé au monde qui n’est donc pas prête de s’arrêter. Avec toujours l’objectif d’apporter un «héritage» à l’entreprise, comme l’appuie Philippe Biro.