Numérique
À Abbeville, White Stag, spécialiste en création de sites Internet
Reconversion professionnelle pour Émilie Lamps. Elle a fait de sa passion pour l’informatique son métier. Installée à Garopôle, White Stag est principalement dédiée à la création de sites web.
« Je suis un bébé BGE, résume naturellement, Émilie Lamps. Tout ce qu’ils m’ont conseillé de faire, je l’ai fait comme par exemple un business plan sur trois ans, une formation de création reprise d’entreprises sur trois semaines. Sur les conseils de l’équipe d’Abbeville, je me suis même installée ici dans un bureau de Garopôle faisant 15 m². J’avais vraiment besoin de prendre mon sac le matin et d’aller travailler ailleurs que chez moi. C’est idéal. Ils ont vraiment été top. »
Elle a suivi une formation diplômante à Amiens
Après deux expériences dans le prêt à porter, la jeune femme est désormais chef de projet digital et a ouvert en juillet son agence web baptisée White Stag. Pour cela, elle a suivi une formation de six mois à la Manu (École des métiers du numérique) à Amiens comme développeur web. Ce titre professionnel est reconnu par l’État : « Internet et moi, on ne fait qu’un, s’exclame Émilie Lamps dans un grand éclat de rire. Quand j’ai ouvert mon e-commerce de prêt-à-porter, je n’y connaissais rien. J’aurais voulu que l’on m’aide. »
C’est aussi pour cela que son agence est spécialisée dans la créations de site web vitrine et de e-commerce que les clients peuvent gérer par eux mêmes. Elle peut aussi assurer la maintenance, la sauvegarde, la mise à jour de ces sites, des audits pour les personnes ayant déjà créé leurs sites par leurs propres moyens…
Bien référencer le site internet est le plus important
Pour la création d’un site web, Émilie Lamps n’a pas de tarif défini car elle fait du sur mesure. Il faut compter aux environs de 990 euros HT : « C’est beaucoup de temps à passer car le plus important à la fin, c’est d’obtenir un bon référencement. Si le site web est bien structuré, Google le trouvera facilement. Je collabore avec un hébergeur canadien. Il est facile de les joindre, les serveurs sont très sécurisés et leur accent est charmant au téléphone. », justifie t-elle.
Épaulée par Instagram, Internet et la visio, Emilie Lamps ne se donne pas de frontière géographique. Elle peut déjà compter sur la confiance d’une traductrice, d’un élevage canin ou une thérapeute énergéticienne… Elle espère séduire aussi des TPE-PME. Elle n’intervient pas sur les réseaux sociaux et ne produit pas de continu rédactionnel. Pour elle, ce sont deux activités à part entière.
« Aujourd’hui, j’ai l’impression que pour beaucoup de professionnels avoir un site web est un but ultime alors que c’est avant tout un outil de travail. Pour moi, c’est un vendeur muet comme une vitrine l’est pour un magasin. Il doit être dynamique et vivant, de même que le blog. On peut y poster plus de photos et de caractères que sur les réseaux sociaux », conclut-elle.