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C’est le nombre d’entreprises créées dans la région du 3e trimestre 2020 au 2e trimestre 2021 soit une hausse de 35,1 % sur un an.
Ce chiffre est tiré de la dernière note de conjoncture régionale de l’Insee parue la semaine dernière. Cette forte progression concerne l’ensemble des départements allant de + 23,4 % dans les Vosges à + 39,7 % en Moselle. La Meurthe-et-Moselle n’échappe pas à cette règle avec une progression aux alentours de 25 %. Les évolutions sectorielles sont très contrastées. «Les immatriculations de nouvelles entreprises progressent fortement dans le secteur du commerce, transport et hébergement-restauration (+ 13,1 %) et plus modérément dans celui des services (+ 7,7 %). Ces deux secteurs concentrent respectivement 50 % et 30 % des créations d’entreprises dans la région», peut-on lire dans cette note de conjoncture de l’Insee. «Dans l’industrie et la construction, au contraire, le nombre de nouvelles entreprises diminue (- 7,6 % et - 3,6 %) avec une baisse plus marquée pour les entreprises classiques (- 13,4 % et - 5,6 %).» Si les chiffres fournis apparaissent mettre en avant une bonne santé de l’entrepreneuriat dans tous les départements de la région, il n’en demeure pas moins que ces créations sont principalement portées par les micro-entrepreneurs (+ 46,3 % sur un an). Côté défaillances d’entreprises : dans la région entre juillet 2020 et juin 2021, 2 140 entreprises ont été placés en redressement judiciaire ou en liquidation judiciaire. D’après l’Insee : «les défaillances repartent à la hausse dans sept des dix départements. La croissance est particulièrement forte dans la Meuse et dans l’Aube (+ 15,4 % et + 13,1 %). Elle est plus limitée dans les Ardennes, le Bas-Rhin, la Haute-Marne, les Vosges et le Haut-Rhin (de + 1,2 % à 6,6 %)» La Meurthe-et-Moselle apparaît encore (pour le moment) préservé. «Ces augmentations font suite à une forte baisse du nombre de défaillances depuis le 2e trimestre 2020. Au niveau régional et en glissement trimestriel, les défaillances demeurent stables, à un faible niveau, dans tous les secteurs d’activité.»