3 questions à… : Régis Le Goavec, président du CNPA Grand Est
Le plan de relance de l’automobile annoncé par Emmanuel Macron, le président de la République, s’affiche comme massif. Reste que pour les professionnels de l’auto, les premiers effets ne devraient pas se faire sentir avant le mois de septembre. Le tout dans un contexte où bon nombre auront du mal à passer l’été.
Comment avez-vous accueilli le plan de relance de l’automobile ?
C’est un plan massif, il y a des volontés fortes. L’enjeu est de parvenir à un véritable renouvellement du parc actuel. Les véhicules thermiques, à l’instar de leurs confrères électriques et hybrides, sont concernés par la prime à la reconversion, c’est une bonne chose car ce n’était pas gagné d’avance. Le seul bémol que l’on peut apporter est que le secteur du SAV a été un peu oublié.
Comment se porte l’activité aujourd’hui ?
Elle redémarre timidement ! Au niveau de l’après-vente, les échos de nos membres sont plutôt positifs, ils sont blindés en termes d’activité. C’est au niveau de la vente que les choses sont beaucoup plus compliquées. Les premiers effets du plan se feront sentir, au mieux, en septembre.
L’été risque d’être difficile à passer ?
Ce n’est pas une période forte en termes de ventes et d’activité en général. 30 % de nos adhérents sont très inquiets et certaines de nos TPE n’étaient déjà pas en grande forme avant la crise sanitaire. Il risque d’y avoir de la casse.