3 questions à Olivier Buisine, président de l’IFPPC

Les administrateurs et mandataires judiciaires entendent voir leur champ de compétences élargi et non plus limité à celui de «liquidateur d’entreprises». Une demande faite aux pouvoirs publics par l’Institut français des praticiens des procédures collectives (IFPPC).

3 questions à Olivier Buisine, président de l’IFPPC

Dans une enquête, parue début juillet, votre Institut pointe la nécessité de faire connaître réellement les procédures amiables du type mandat ad hoc, vous émettez également le souhait de voir votre champ d’action élargi. Pourquoi ?

L’image de ceux qui ferment les entreprises et licencient les salariés, nous colle à la peau. C’est aujourd’hui l’unique perception, quasiment, de nos métiers. Nos professions se sont largement mobilisées dans le cadre du plan d’action du gouvernement pour accompagner au mieux les entreprises. Nous avons les compétences en matière de conseil.

Que demandez-vous aux pouvoirs publics ?

De disposer d’outils nécessaires au bon accompagnement des chefs d’entreprise. Nous souhaitons voir élargir nos actions pour nous permettre d’effectuer des missions de conseils mais également intervenir en tant que fiduciaire, médiateur et arbitre.

Pensez-vous qu’une vague de défaillances d’entreprises va se produire ?

Il n’y aura pas de tsunami des défaillances. Un rattrapage va se produire d’une façon mécanique car bon nombre d’entreprises étaient déjà sous les radars.