3 questions à Lénaïc Rauch, président de la Capeb 54
La Capeb (Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment) vient de faire paraître sa note de conjoncture. Si l’activité s’affiche comme soutenue, avec des prévisions de croissance de l’ordre de 2 à 3 %, plusieurs signaux, à l’image de l’inflation, sont à prendre en considération.
Comment se porte l’activité en Meurthe-et-Moselle ?
L’activité est relativement soutenue grâce, notamment, aux différents travaux d’entretien-rénovation. Il n’en demeure pas moins que certaines interrogations sont aujourd’hui présentes comme le retour de l’inflation qui aura des répercussions certaines.
Comme celles du prix des matières premières ?
C’est l’une des problématiques du moment mais ce sont surtout les conséquences des difficultés de production des matériaux. Nous sommes dépendants des fabricants mondialisés et nous n’avons aucune maîtrise des délais d’approvisionnement. À ceci, vous ajoutez les difficultés de recrutement de collaborateurs, vous avez l’équation quotidienne que tout artisan se doit de résoudre.
La Capeb 54 a participé à l’installation d’un nouveau plateau technique mix énergie gaz au CFA du BTP de Pont-à-Mousson, est-ce une nécessité ?
Il est indispensable de former nos futurs collaborateurs avec des outils à la pointe des nouvelles technologies. Ils pourront alors répondre réellement aux besoins de nos entreprises artisanales.