3 questions à Jacques Cosnefroy, président de la FVD

La Fédération de la vente directe vient de renouveler son partenariat avec Pôle emploi dans les locaux de PM International à Maxéville. Objectif : valoriser les métiers de ce secteur en pleine (ré)volution avec comme déclencheur la pandémie où la vente directe s’est affichée comme principal canal de distribution.

3 questions à Jacques Cosnefroy, président de la FVD

Quel est l’objectif de votre accord signé avec Pôle emploi ?

C’est un renouvellement de partenariat ! Notre secteur est en recherche continue de collaborateurs mais les profils recherchés ont évolué. Avec les vendeurs, qui demeurent notre socle, nous recherchons des personnels plus techniques et sédentaires sur les sites même de nos entreprises.

L’activité de la vente directe affiche une bonne santé, avec près de 4,5 milliards d’euros au niveau national, les conséquences de la pandémie ?

Au plus fort de la crise, notre secteur a été quasiment le seul canal de distribution. Avec la pandémie, le secteur s’est modernisé avec notamment la prise d’importance des réseaux sociaux comme segment indéniable. Ce qui entraîne une transformation au niveau de nos recrutements.

L’explosion du digital au sein de la vente directe, pousse-t-elle les entreprises à utiliser ce canal de distribution ?

C’est plus qu’une alternative pour permettre aux entreprises de commercialiser leurs produits. En passant par ce canal de distribution, la rentabilité affiche les 15 à 17 %.