3 questions à Frédéric Leroy, président de la fondation Active TerHappy

La fondation Active TerHappy et France Dépression Lorraine lancent, mi-janvier à Nancy, le programme «Je bouge pour mon moral». Ce programme pourrait gagner rapidement l’univers de l’entreprise.

3 questions à Frédéric Leroy, président de la fondation Active TerHappy

Quel est l’objectif du programme «Je bouge pour mon moral» ?

L’activité physique est particulièrement difficile pour les personnes en situation de dépression ou de burn out, mais bouger est essentiel à notre bien-être mental. À travers des séances en plein air, notamment de marche nordique, nous entendons développer le souffle, la coordination, la force musculaire ainsi que la confiance en soi, la motivation et créer de nouvelles relations sociales.

Comment vous est venue l’idée de ce programme ?

Un de mes proches a été directement touché par la dépression, c’est l’une des raisons qui m’ont poussé à créer ma fondation. Les confinements, la pandémie ont entraîné une augmentation des personnes en mal-être même si elles ne se l’avouent pas. Rompre l’isolement permet d’avancer. Le programme proposé est soutenu par l’Université de Reims Champagne-Ardenne pour son évaluation scientifique.

Ce programme est-il déclinable en entreprise ?

C’est l’un de nos objectifs ! Le monde de l’entreprise est directement concerné par ces problématiques, surtout aujourd’hui. Nous commençons à nous rapprocher de certaines d’entre elles intéressées par le dispositif.