25 ans et de nouveaux investissements

Pour fêter son 25e anniversaire, Di Sante vient d'investir 300 000 € dans l'acquisition de deux nouvelles machines qui vont lui permettre d'élargir son activité.

Thierry Cochard, dirigeant de Di Sante, au milieu de ses clients lors de la visite organisée pour les 25 ans de l'entreprise.
Thierry Cochard, dirigeant de Di Sante, au milieu de ses clients lors de la visite organisée pour les 25 ans de l'entreprise.
D.R.

Thierry Cochard, dirigeant de Di Sante, au milieu de ses clients lors de la visite organisée pour les 25 ans de l'entreprise.

Créée en 1991 pour accompagner l’arrivée d’Aluminium Dunkerque sur le littoral, Di Sante n’a cessé de se développer ces 25 dernières années. Implantée d’abord zone de la Semeuse, derrière la gare de Gravelines, la société se retrouve vite à l’étroit dans ses locaux et déménage à son adresse actuelle, rue des Dunes, sur 12 000 m² de terrain. Spécialisée dans la maintenance, Di Sante est aussi reconnue aujourd’hui pour son savoir-faire en mécanique, chaudronnerie, levage et manutention. Son portefeuille clients compte presque toutes les usines du Littoral, et tout particulièrement celles du secteur naval qui font régulièrement appel à ses services en chaudronnerie et mécanique. “On travaille aussi parfois avec des Belges pour le rail, et puis partout en France avec le levage“, éclaire Thierry Cochard, dirigeant de l’entreprise depuis son rachat en 2009. Pour conforter son développement, l’entreprise doit à nouveau s’agrandir. Le premier bâtiment est rapidement entouré d’une, puis de deux extensions. Aujourd’hui, Di Sante s’étend sur 3 000 m² de bâtiments couverts. Et après avoir investi en 2005 dans l’acquisition d’une machine de fraisage, l’entreprise gravelinoise a choisi d’enrichir sa palette d’outils en injectant 300 000 € dans l’achat de deux tours verticaux : une machine en commande numérique d’une capacité d’1,90 m de diamètre, une seconde en commande manuelle qui permet la découpe de pièces cylindriques jusqu’à 3,80 m de diamètre. Roues, vannes, brides, grosse robinetterie, convoyeurs… “l’idée était de se développer sur un nouveau marché pour se diversifier, reprend le dirigeant. Nos clients ne sont pas sur le Littoral, les plus près sont en métropole lilloise, puis vers Rouen et Le Havre. Mais la différence qu’on a sur ce marché, c’est que grâce à nos autres activités, on peut proposer un produit fini : on peut faire des pièces complètes comprenant la partie chaudronnerie, le tournage vertical, et finir par le fraisage. C’est un nouveau segment qui s’intègre au reste de notre activité et va nous permettre en plus de développer les autres secteurs. Notre créneau, c’est de faire ce que les autres ne font pas : soit un produit complet, soit une pièce unique. Mais on ne vise pas de marchés de séries“, éclaire celui-ci. Depuis avril et la mise en route des deux machines, Di Sante a déjà signé des commandes et sorti ses premières pièces : des fonds pour des machines à corder la laine, ainsi que des brides et des éléments de vannes de barrage. “L’objectif aujourd’hui est que tout ça fonctionne. Et si tout se passe bien, cela devrait nous ramener entre 300 000 et 400 000 € de CA. Une fois que tout ça roulera, on s’attaquera à autre chose“, conclut Thierry Cochard.