20 M€ d'investissement partagé
Avec ce nouveau terminal, et tous les aménagements qui l'accompagnent, DFDS joue la carte du chronomètre. En faisant gagner du temps à ses clients avant et après la traversée, le groupe espère séduire de nouveaux passagers.
François Soulet de Brugière, président du conseil de surveillance de Dunkerque-Port, Bertrand Ringot, maire de Gravelines, Pamela Deegan, de l'ambassade de Grande-Bretagne à Paris, Patrice Vergriete, président de la communauté urbaine de Dunkerque et maire de Dunkerque, Stéphane Raison, président du directoire de Dunkerque-Port, Carsten Jensen, senior vice-president DFDS, Peder Gellert Pedersen, executive vice-president DFDS, Franck Dhersin, maire de Téteghem et représentant la Région Nord − Pas-de-Calais − Picardie, et Christian Hutin, député-maire de Saint-Pol-sur-Mer.
“Il est important pour le Port de Dunkerque que les clients de nos clients soient satisfaits, qu’ils puissent arriver rapidement sur le territoire et le quitter rapidement pour pouvoir continuer leur voyage. C’est pour ça que nous sommes fiers et contents de travailler avec DFDS pour améliorer ces trafics”, lançait François Soulet de Brugières, président du conseil de surveillance de Dunkerque-Port. DFDS à Loon-Plage ce sont quelque 700 000 camions, 800 000 voitures et plus de 3,2 millions de passagers par an. En 2005, 14 000 camions transitaient par le port de Dunkerque via la société DFDS. Dix ans plus tard, grâce à la mise en service de trois navires et à l’affluence croissante des voyageurs du nord et de l’est de l’Europe, le terminal peut compter jusqu’à 30 000 véhicules par semaine. “C‘est un volume conséquent, et grâce aux nouvelles installations, nous pensons faire croître encore ces chiffres“, commentait Carsten Jensen, senior vice-président DFDS. Pour atteindre leurs objectifs, DFDS et le Port de Dunkerque ont donc réalisé de nouveaux aménagements : construction du nouveau terminal en entrée de site et de la barrière d’enregistrement, rénovation de la gare maritime pour l’accueil des passagers en attente d’embarquement, aménagements pour la fluidité du trafic, signalisation renforcée, installation d’une double clôture et de caméras de surveillance… Le tout moyennant 20 M€ d’investissement (dont 12,88 M€ pour le Port, 3 M€ pour DFDS), pour une surface totale passant de 10 à 17 hectares. Et cela se traduit au quotidien par la réduction des temps de chargement et déchargement des navires, des contrôles plus fluides et rapides, des capacités de parkings de préembarquement augmentées, un parcours clair et sécurisé, ainsi qu’un accès amélioré depuis les axes autoroutiers. “Nous sommes très attentifs à cette fluidité et à ce que ces croisements se fassent en toute sécurité et rapidité“, insistait François Soulet de Brugières du Port de Dunkerque, lequel ne cesse d’investir en ce sens en apportant les modifications nécessaires aux ponts, passerelles, routes, passages ferroviaires… “Notre volonté est d’arriver à un système très fluide et rapide pour transporter nos clients“, confirmait Carsten Jensen. En misant sur le gain de temps, le groupe espère séduire toujours plus de passagers et ainsi augmenter la capacité de remplissage des trois navires qui assurent la liaison avec la Grande-Bretagne au départ du port de Dunkerque, à raison d’un départ toutes les deux heures à ce jour.