182 000

C’est le nombre d’habitants de la région qui travaillent dans un pays voisin. Ce chiffre est tiré d’une enquête de l’Insee, réalisée en partenariat avec l’Oref (Observatoire régional emploi formation), parue la semaine dernière (à noter que l’étude se table sur des chiffres de 2018). 

182 000

La moitié ont un emploi au Luxembourg, un sur quatre exerce en Allemagne, un sur cinq en Suisse et moins de 5 % en Belgique. À elle seule, la région Grand Est concentre près de 42 % des travailleurs frontaliers de France métropolitaine. Elle se place en première position des régions françaises devant Auvergne-Rhône-Alpes. La Moselle et le Haut-Rhin sont les deux départements où la proportion de frontaliers parmi les actifs en emploi est la plus forte (respectivement 19 % et 14 %), suivis de la Meurthe-et-Moselle et du Bas-Rhin (9 % et 5 %). Le Luxembourg continue d’attirer de plus en plus de travailleurs habitants dans le Grand Est. En 2018, 86 500 personnes y travaillent contre 36 100 en 1999. L’industrie demeure le secteur qui emploie le plus de travailleurs frontaliers (26 %). Les secteurs du commerce, des transports, de l’hébergement et de la restauration regroupent également un quart des travailleurs frontaliers, suivis des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien qui en emploient 15 %. Le nombre de frontaliers progresse dans tous les secteurs au Luxembourg depuis 2008 et cela s’est considérablement accéléré depuis 2013. Le tertiaire marchand gagne 17 000 frontaliers depuis 2008 et les effectifs ont quasiment doublé dans le tertiaire non marchand en passant de 4 600 à 8 500 frontaliers entre 2008 et 2018 avec des hausses particulièrement fortes dans l’action sociale et l’hébergement. À noter que seulement 2 500 salariés résidant dans un pays voisin de la France travaillent aujourd’hui dans la région.