Yes, they can…
Un business man, un entrepreneur à la tête de l’une des plus grandes puissances mondiales. Beaucoup en rêvaient, les Américains l’ont fait ! Donald Trump a été élu président des États-Unis sur un programme populiste avec un goût amer, voire sur de nombreux aspects nauséeux. On ne va pas refaire dans ce billet hebdomadaire la liste des aberrations que l’homme qui vaut plusieurs milliards a mis enavant. Même si le président Trump a édulcoré ses positions lors de sonpremier interview télévisé, il n’en demeure pas moins que le candidat Trump en bon bâtisseur a souhaité la fin de la construction du mur avec le Mexique, sans parler de sa considération pour la gent féminine. Pour faire simple, il ne l’a considère pas ! Il n’empêche que toute une partie de la population américaine, celle des fameuses classes moyennes hantées par le déclassement ont bien mordu à l’hameçon sans parler des nantis de Floride bien protégés derrière les barrières de leur lotissement sous haute sécurité. Cette peur de perdre l’essentiel à leurs yeux (à savoir leurs pavillons, leurs voitures, leur travail leur permettant d’exister socialement, voire même pour certains d’exister tout court) s’additionne à la crainte contagieuse de l’autre, de l’étranger en tous genres et quelle que soit sa provenance. À y regarder de plus près, ce sont les mêmes craintes, peu ou prou, aujourd’hui dans l’Hexagone. Nos voisins d’outre-Atlantique espèrent que le grand bâtisseur élu va leur redonner leur grandeur sur l’échiquier mondial mais surtout leur permettre de préserver leur vie pépère rythmée comme du papier à musique mais sonnant plus que faux ! Reste l’interrogation suprême : peut-on gouverner et gérer un pays comme une entreprise ? Avec le business model proposé par Donald Trump, on a quasiment déjà la réponse. Il n’empêche que cela devrait donner des idées, voire des ailes à certains (et certaines) pour l’échéance électorale de la présidentielle qui est la notre au printemps 2017.
emmanuel.varrier