Innovation

Decayeux lance WalterCity, au service des commerçants de proximité

Après MyColisBox, casiers permettant de retirer ses achats chez les commerçants, Decayeux lance WalterCity. C’est un site Internet permettant aux commerçants d’exposer leurs produits et services en liant la vente à MyColisBox.

La création et l’utilisation se veulent faciles.
La création et l’utilisation se veulent faciles.

L’entreprise Decayeux de Feuquières-en-Vimeu continue d’innover. Il y a un an en plein premier confinement, elle présentait MyColisBox, un système de boîtes à colis connectées permettant aux clients d’aller chercher divers achats dans des commerces locaux comme à Abbeville. Les promoteurs et syndicats de copropriété sont aussi sensibilisés, dans la région de Lille où une MyColisBox a été installée dans le hall d’un immeuble.

Un déploiement au niveau national

Des pourparlers sont engagés dans le sud de la France et en Bretagne. Pour le résidentiel, Decayeux propose l’accès à une application baptisée Walter pour permettre aux propriétaires ou locataires dans le résidentiel d’entrer en contact et d’échanger des informations avec les syndics.

Il y a quelques semaines, l’entreprise a présenté Waltercity, une plate-forme Internet créée pour favoriser l’économie locale et permettre aux commerçants de proximité de vendre leurs produits et services avec une livraison dans les boîtes à colis connectées. À Abbeville déjà, de nombreux commerçants jouent le jeu dans des secteurs très divers : fleuristes, chausseurs, chocolatiers… Une vraie marketplace du commerce local. Chauny dans l’Aisne commence aussi à leur emboîter le pas. Les modes de livraison sont à domicile, en click and collect et en MyColisBox. Les paiements se font en ligne ou au retrait. Une vraie simplicité.

Simple et peu cher

« En général, tout le système de personnalisation du site coûte très cher, surtout depuis le début de la pandémie, assure Emma de Sainte Maresville, responsable marketing. Cela peut aller à plus de 20 000 euros… Chez nous les tarifs sont différents car nous ne proposons pas de personnalisation. Il faut compter 350 euros par an. Ces frais peuvent être pris en charge par les communes ou les associations de commerçants. Il suffit de quelques minutes pour créer sa boutique. C’est très simple. Les commerçants peuvent mettre le nombre de produits qu’ils veulent, créer un lien sur Facebook… Ils ne peuvent poster qu’une seule photo par produit et nous ne gérons pas les stocks. »

Une dizaine de salariés de l’entreprise Decayeux planchent sur ces nouveaux concepts. L’avenir est déjà aux WalterCenter qui seraient développés dans les villes : « Le but serait de proposer quelque chose de complet où le client peut venir chercher ses colis sans passer par un point relais et ce 24 heures sur 24. Nous voulons simplifier les échanges, même pour des dépôts Vinted », conclut Emma de Sainte Maresville.

MyColisBox partenaire du quotidien.