Wall Street reprend confiance et solidifie son rebond
La Bourse de New York reprenait confiance mercredi, poursuivant le chemin du rebond après la chute de lundi, rassurée par des propos apaisants d'un responsable...
La Bourse de New York reprenait confiance mercredi, poursuivant le chemin du rebond après la chute de lundi, rassurée par des propos apaisants d'un responsable de la Banque du Japon.
L'indice Dow Jones avançait de 1,00%, le Nasdaq, à dominante technologique grimpait de 1,75% et le S&P 500 de 1,68% vers 16H15 GMT.
Mardi, le Dow Jones, qui avait connu lundi sa pire séance en deux ans dans le sillage d'une débandade des marchés mondiaux, était remonté de 0,76% à 38.997,66 points. Le Nasdaq avait grimpé de 1,03% à 16.366,85 points. Le S&P 500 était monté de 1,04% à 5.240,03 points.
Comme les Bourses mondiales, Wall Street était rassérénée en début de séance par les déclarations d'un gouverneur de la BoJ, Shinichi Uchida, qui a indiqué que cette dernière ne relèverait pas ses taux "quand les marchés financiers sont instables".
Le yen perdait du terrain, tombant à 147 yens pour un dollar contre 144,34 la veille.
Le gonflement du yen avait été un facteur crucial dans les turbulences qui ont agité les marchés lundi.
Les attentes de nouvelles hausses des taux de la BoJ ont en effet propulsé la devise nippone entraînant une liquidation des opérations spéculatives de "carry trade" sur le yen. Cela a plombé les indices boursiers et les taux obligataires en début de semaine.
Le "carry trade" consiste à emprunter de l'argent dans la monnaie d'un pays dont la banque centrale pratique des taux faibles pour l'investir dans des actifs aux rendements plus élevés.
"Les propos du gouverneur adjoint Uchida ont calmé les craintes d'une poursuite du désengagement des positions de portage (carry trade) et ont conduit à un affaiblissement du yen", a expliqué Patrick O'Hare de Briefing.com.
L'analyste soulignait aussi qu'"il commençait à y avoir la notion que les inquiétudes à propos d'une récession de l'économie américaine étaient un peu exagérées".
Mardi, l'antenne de la Fed d'Atlanta a révisé la projection de son indice de croissance du PIB des États-Unis, GDPNow, qu'elle estime désormais à +2,9% en rythme annuel. Pas vraiment une contraction...
Les investisseurs vont aussi guetter le solde des crédits à la consommation publié par la Fed pour juin, qui va donner des éléments sur l'état d'esprit des consommateurs.
Mardi, l'association des banquiers immobiliers a indiqué qu'il y avait eu une augmentation de 6,9% des demandes de prêts la semaine dernière, une donnée de bon augure pour le marché immobilier américain.
A la cote, Disney chutait de 3,48% en dépit d'un retour aux bénéfices au troisième trimestre et une progression de son chiffres d'affaires supérieure aux attentes des analystes.
Le groupe de divertissement s'est félicité de l'envolée de son activité streaming (Disney+, Hulu) et de production de films (Pixar) mais prévoit un avenir moins brillant aux parcs de loisirs dont la marge opérationnelle doit reculer au quatrième trimestre.
Disneyland Paris notamment a subi la concurrence des Jeux olympiques.
Plusieurs titres du secteur du tourisme plongeaient, comme Airbnb (-14,95% vers 16H15 GMT).
La plateforme de location de logements a certes réalisé un chiffre d'affaires conforme aux prévisions au deuxième trimestre, mais prévoit moins que les analystes pour le trimestre suivant, évoquant un ralentissement de la demande du côté des touristes américains.
Le site de voyages Tripadvisor chutait de 11% après l'annonce de résultats mitigés. Son concurrent Expedia lâchait aussi 1,39%.
Les onze secteurs du S&P étaient dans le vert, tirés par les technologies de l'information (+1,99%), l'énergie (+1,93%) et les banques (+1,75%).
Les mégacapitalisations de la tech menaient la hausse du Nasdaq avec Meta (+2,56%), Amazon (+2,53%), Apple (+2,31
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