Wall Street ouvre en baisse, consolidation avant un indicateur d'inflation mardi
La Bourse de New York a ouvert en baisse, lundi, poursuivant le mouvement de consolidation entamé vendredi, nombre d'investisseurs se mettant en retrait à la veille de...
La Bourse de New York a ouvert en baisse, lundi, poursuivant le mouvement de consolidation entamé vendredi, nombre d'investisseurs se mettant en retrait à la veille de la publication d'un important indicateur d'inflation.
Vers 14H30 GMT, le Dow Jones reculait de 0,60%, l'indice Nasdaq lâchait 0,48% et l'indice élargi S&P 500 perdait 0,56%.
"Il y a un débat (entre investisseurs) sur le fait de savoir si le marché a besoin d'une correction ou s'il peut continuer à monter", a commenté Karl Haeling, de LBBW, après un premier décrochage vendredi.
Une certaine nervosité régnait sur la place new-yorkaise, l'indice VIX, qui mesure la volatilité du marché, remontant à son plus haut niveau depuis trois semaines.
Les taux obligataires se tendaient légèrement. Le rendement des emprunts d'Etat américains à 2 ans, reflet des attentes des opérateurs en matière de politique monétaire, ressortait à 4,51% contre 4,47% vendredi en clôture.
"Pas mal de gens font un pas de côté en attendant le CPI, demain", selon Karl Haeling, qui fait référence à l'indice des prix à la consommation pour février.
Pour Patrick O'Hare, de Briefing.com, certains se demandent si la glissade du géant des semi-conducteurs Nvidia, vendredi (-5,55%), ne marquerait pas le signal du reflux annoncé depuis des semaines.
Lundi, la superstar de Wall Street, dont les puces sont prisées des mastodontes de l'intelligence artificielle, était de nouveau dans le rouge (-0,36%).
D'autres grands acteurs de microprocesseurs, principalement Broadcom (-2,44%), AMD (-3,56%) et Micron (-2,86%), connaissaient un début de semaine difficile, tout comme Meta (-4,95%) ou Amazon (-1,75%).
A l'instar de vendredi, l'heure semblait aux achats à bon compte, qui bénéficiaient à Apple (+1,63%), Alphabet (+2,01%) et Tesla (+2,42%), les trois grandes valeurs technologiques délaissées jusqu'ici par les investisseurs.
Au rayon bonnes affaires, Starbucks (+0,88%), PayPal (+1,42%), Moderna (+10,77%) ou Nike (+1,31%) étaient tous recherchés.
Le groupe Choice Hotels s'envolait (+4,60%) après avoir officiellement renoncé à prendre le contrôle de son concurrent Wyndham Hotels (+0,32%). A l'échéance de son offre, Choice a indiqué ne pas avoir reçu suffisamment de titres pour mener à terme son opération et va restituer les actions qui lui avaient été apportées.
Après un sursaut consécutif à l'annonce, mercredi, d'une recapitalisation à hauteur d'un milliard de dollars, l'établissement de crédit régional New York Community Bank (NYCB) enchaînait une deuxième séance de baisse (-3,80%).
Les attaques semblaient néanmoins circonscrites en l'état à NYCB, d'autres banques régionales à la forte exposition au marché de l'immobilier commercial, en difficulté actuellement, se comportaient mieux.
L'enseigne du New Jersey Valley National Bancorp (+3,38%) ou celle de little Rock (Arkansas) Bank OZK (+0,02%) étaient ainsi dans le vert.
Porté par l'ascension du bitcoin, qui a atteint un nouveau record lundi à 72.385 dollars, les valeurs du secteur des cryptomonnaies paradaient, à l'image de la plateforme d'échanges Coinbase (+3,11%) ou du "mineur" (créateur de devises numériques) Riot Platforms (+0,49%).
Boeing était mal orienté (-3,74%). Le Wall Street Journal a fait état, samedi, de l'ouverture d'une enquête du ministère de la Justice sur l'incident du 5 janvier, qui avait vu une porte se détacher lors d'un vol sur un appareil 737 MAX 9 de la compagnie Alaska Airlines.
Le groupe gazier EQT se repliait (-8,13%) après l'annonce du rachat de son ancienne filiale Equitrans Midstream Corporation (+1,57%), opérateur d'un important gazoduc du nord-est des Etats-Unis, pour 5,5 milliards de dollars.
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