Wall Street évolue en ordre dispersé après une hausse des prix de gros

La Bourse de New York qui avait débuté en baisse vendredi, évoluait en ordre dispersé après un indice des prix à la production qui est reparti...

Des opérateurs du New York Stock Exchange © SPENCER PLATT
Des opérateurs du New York Stock Exchange © SPENCER PLATT

La Bourse de New York qui avait débuté en baisse vendredi, évoluait en ordre dispersé après un indice des prix à la production qui est reparti légèrement à la hausse en juillet.

L'indice Dow Jones gagnait 0,39%, le Nasdaq, à forte dominante technologique, reculait de 0,30% et le S&P 500 était stable (+0,03%).

L'indice des prix de gros a augmenté de 0,3% sur un mois en juillet, alors que les analystes s'attendaient à +0,2% et que les prix avaient été stables le mois d'avant. Ce sont les coûts des services (+0,5%) qui ont tiré la hausse montrant que l'inflation est encore présente. 

Toutefois ces chiffres "ne devraient pas changer les perspectives de la prochaine réunion du comité monétaire de la Fed en septembre" qui devrait conserver un statu quo sur les taux directeurs d'après les paris des marchés, a estimé Will Compernolle de FHN Financial.

La veille, après les chiffres de l'inflation générale (+0,2% sur le mois et +3,3% sur un an) n'avaient pas dépassé les prévisions des analystes et les indices avaient terminé légèrement dans le vert.

Le Dow Jones avait avancé de 0,15% à 35.176.15 points, le Nasdaq avait grignoté 0,12% à 13.737,99 points et le S&P 500 était finalement resté quasi stable (+0,03% à 4.468,83 points).

Vendredi, sur le marché obligataire, les taux se tendaient légèrement. Celui à 10 ans s'inscrivait à 4,14% vers 14H00 GMT contre 4,10% la veille.

Le dollar remontait (+0,16%) face à l'euro.

Dans un entretien à Yahoo Finance jeudi soir, la présidente de la Fed de San Francisco Mary Daly, a réaffirmé que "la victoire n'était pas encore là" contre l'inflation et qu'il restait "du travail à faire".

Rare indicateur au menu, la confiance des consommateurs a légèrement reculé en août, après deux mois de hausse, sous l'effet d'une crainte plus marquée de l'évolution à venir de l'économie. Elle reste toutefois largement supérieure au plus bas historique, atteint en juin 2022.

L'indice mesurant cette confiance a reculé de 0,6% par rapport au mois de juillet, pour s'établir à 71,2 points, selon l'estimation préliminaire réalisée par l'Université du Michigan et publiée vendredi.

Cette estimation surpasse cependant les attentes des analystes, qui anticipaient une baisse plus marquée de l'indice.

A la cote, le groupe Tapestry qui chapeaute les marques Coach et Kate Spade, gagnait 2,19% après perdu presque 16% la veille alors qu'il a annoncé le rachat de Capri, maison mère de Michael Kors et Versace. Capri cédait 1,19% après l'envolée de 55% jeudi.

Sept secteurs sur les onze du S&P étaient remontés dans le vert une heure après une ouverture plus pessimiste.

Les technologies de l'information menaient la baisse, dont Meta (Facebook) qui perdait 1,24%. 

Tesla reculait pour sa part de 1,67% sans doute sans rapport avec le fait que son patron Elon Musk a annoncé qu'il comptait organiser son combat avec le dirigeant de Facebook Mark Zucherberg en Italie.

Le groupe d'hôtellerie et de casino Wynn Resorts, chutait de 3,15% après avoir fortement grimpé jeudi à l'annonce de résultats meilleurs que prévu.

Nasdaq

vmt/LyS

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