Wall Street clôt en légère hausse au début d'une semaine cruciale
La Bourse de New York a terminé de peu dans le vert lundi, restant positive après un gain hebdomadaire et au début d'une semaine cruciale pour...
La Bourse de New York a terminé de peu dans le vert lundi, restant positive après un gain hebdomadaire et au début d'une semaine cruciale pour la politique monétaire et les marchés.
L'indice Dow Jones a gagné 0,38% à 38.386,09 points, le Nasdaq, à dominante technologique a avancé de 0,35% à 15.983,08 points et l'indice élargi S&P 500 a progressé de 0,32% à 5.116,17 points.
La semaine dernière avait été "une bonne semaine pour la Bourse. En fait, cela a été la meilleure semaine pour le S&P 500 et le Nasdaq depuis novembre", a noté Patrick O'Hare de Briefing.com.
Le S&P 500 a affiché un gain hebdomadaire de 2,7%. Le Nasdaq a grimpé de 4,2% et le Dow Jones a progressé de 0,7% sur la semaine.
Lundi, la vedette de Wall Street a été l'action Tesla.
Le titre du constructeur de voitures électriques s'est envolé de 15,31% à 194,05 dollars au plus haut depuis deux mois. Cette belle performance intervient alors que, jusqu'à la semaine dernière, Tesla a été malmenée en Bourse depuis le début de l'année, l'action ayant perdu plus de 40%.
Cet accueil enthousiaste des courtiers fait suite à un voyage éclair d'Elon Musk à Pékin ce week-end où il a rencontré le Premier ministre Li Qiang et décroché un feu vert des autorités chinoises en matière de sécurité des données embarquées dans ses véhicules.
Le constructeur est aussi en passe d'obtenir l'aval à l'utilisation de sa fonctionnalité de "conduite entièrement autonome" (Full Self Driving) grâce à un partenariat avec le géant local d'internet Baidu pour les cartes et la navigation.
"C'est un tournant-clé pour Musk et aussi pour Pékin, à un moment où Tesla est confrontée à une concurrence nationale massive en matière de véhicules électriques en Chine et à une demande plus faible", a commenté Dan Ives de Wedbush.
Sur le front macro-économique, la semaine va être dominée par le rendez-vous monétaire de la Réserve fédérale (Fed) qui publiera un communiqué mercredi.
Le marché ne s'attend pas à une baisse des taux vu la persistance de l'inflation le mois dernier (+2,7% sur douze mois, selon l'indice PCE).
Ce communiqué "sera disséqué pour y discerner des changements de langage alors que, selon les produits à terme, il y a 97% de probabilité que la Fed garde les taux à ce niveau", a commenté Art Hogan de B. Riley Wealth management.
"La conférence de presse du président Jerome Powell sera surveillée de près pour déceler tout indice indiquant quant la Fed va commencer son cycle de baisse des taux", a encore indiqué l'analyste.
Les investisseurs guetteront aussi vendredi les chiffres officiels de l'emploi pour avril.
Sur le marché obligataire, les taux à dix ans cédaient du terrain à 4,62% au lieu de 4,66%.
La semaine va aussi chargée en résultats d'entreprises, notamment dans le secteur de la tech avec Amazon (+0,75%) attendu mardi et Apple (+2,48%) prévu jeudi après la clôture des marchés.
L'action Meta (Facebook, Instagram) a continué de baisser (-2,41%) sur la pente descendante depuis l'annonce de ses résultats jeudi.
Même si les comptes du premier trimestre ont dépassé les attentes avec un bond de 27% du chiffre d'affaires, les investisseurs ont été refroidis par le volume des investissement annoncés dans l'IA, soit jusqu'à 40 milliards de dollars.
Dans le sillage d'un repli du bitcoin (-1,03% vers 20H10 GMT) le mineur de la cryptomonnaie Riot Platform a lâché 7,12% et la plateforme d'échanges de cryptomonnaies Coinbase a perdu 7,68%.
Parmi d'autres résultats, le vendeur de pizza Domino's (+5,62% à 527,12 dollars) a été apprécié après l'annonce de ventes en hausse de 22% pour les trois premiers mois de l'année, dopées par les livraisons sur le marché américain.
La plateforme de finances personnelles Sofi Technologies a été sanctionnée (-10,48% à 7,05 dollars) malgré des résultats trimestriels meilleurs qu'attendu. Mais son PDG Anthony Noto a signalé que la demande de financements "était bien moindre que ce qu'elle pourrait être si les taux du crédit étaient plus bas de 200 à 300 points de base".
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