Vivement 2016…
Vivement 2016 ! Rien à voir avec les traditionnelles incantations qui seront entonnées dans les jours à venir où les éternelles litanies de «bonne année» et surtout de «bonne santé» vont déferler comme des mini-tsunamis empreints de générosité et d’empathie. Reste à en apprécier la véritable sincérité, il va falloir faire le tri mais comme chaque année c’est toujours la même rengaine, tout le monde est rompu à l’exercice. Non, vivement 2016, car lorsqu’on regarde dans le rétroviseur les douze mois écoulés n’ont pas été des plus réjouissants. Une année 2015 qui débute et se termine sous la menace d’attentats sanguinaires et assassins perpétrés par des illuminés disjonctés mais extrêmement organisés, il est difficile de faire pire comme climat anxiogène. Chance, l’Hexagone a évité un raz-demarée destructeur en votant pour des gouvernances régionales non extrémistes (mais n’est pas franchement endigué car le vent souffle toujours assez fort). Le changement climatique de la planète est sans nul doute proche et palpable, mais l’échauffement des esprits reste quant à lui cruellement d’actualité. Alors tout cela additionné nous donne une année 2015 des plus ternes sans parler de la conjoncture économique, du taux d’emploi déplorable et de l’état des entreprises qui se battent pour se maintenir à flot. Comme chaque année il y a le camp des optimistes et celui des pessimistes partagés entre la doctrine de : «Celui qui désespère des événements est un lâche mais celui qui espère en la condition humaine est un fou», écrivait savamment Albert Camus. Pour 2016, je préfère encore conserver des brins de folie voire même les amplifier…et vous ? Plus on est de fous, plus on vit…