Groupe Cap, spécialiste du recouvrement

Une technologie, une méthodologie et des compétences

Dans l’imaginaire collectif, les métiers du recouvrement ne jouissent pas d’une image très glamour. A tort selon Yannick Tettini, dirigeant associé du Groupe Cap : «Nous prenons soin du débiteur, nous sommes dans une démarche commerciale vouée à le convaincre que l’on peut trouver des solutions intéressantes pour lui comme pour notre client.» Et poursuivre ainsi une relation de confiance propice à la croissance.

Yannick Tettini, dirigeant associé du Groupe Cap, spécialiste en recouvrement de créances.
Yannick Tettini, dirigeant associé du Groupe Cap, spécialiste en recouvrement de créances.

Expert en recouvrement de créances, le Groupe Cap est le fruit du regroupement, en 2014, des sociétés Cap recouvrement, fondée en 1993 et reprise en 2002 par Olivier Dubenski, et Abjuris, créée en 2008 par Yannick Tettini. «Nous avons une complémentarité forte, Olivier ayant un profil orienté vers le développement commercial et moi davantage vers l’expertise technique, explique Yannick Tettini. Une complémentarité qui existait également dans nos deux structures puisque Cap recouvrement intervenait sur les créances des particuliers, avec de gros volumes quant au nombre de dossiers traités, et Abjuris sur des créances interentreprises plus complexes mais qui représentaient des volumes moins importants. Nous avons créé un acteur hybride, ce qui n’existait pas sur le marché, et sommes en mesure de traiter l’ensemble de la chaîne de valeurs.»

Yannick Tettini, dirigeant associé du Groupe Cap, spécialiste en recouvrement de créances

80% de recouvrement amiable

L’entreprise lilloise, qui emploie 15 collaborateurs, accompagne ainsi les acteurs économiques dans la gestion du poste clients et dans le recouvrement de créances, à l’amiable ou judiciaire. Environ 300 clients sont actifs chaque mois, pour plus de 30 000 dossiers traités par an, autour d’une expertise qui se décline sur trois axes : une technologie, une méthodologie et des compétences. «Nous offrons un accompagnement sur mesure, que ce soit au cours de l’audit ou dans la procédure de recouvrement. Et dans nos process, c’est l’humain qui va orienter le traitement du dossier et non un process industrialisé. Notre taux de recouvrement est ainsi parmi les plus performants du marché. » Et de poursuivre : «Nous prenons soin du débiteur, nous sommes dans une démarche commerciale vouée à le convaincre que l’on peut trouver des solutions intéressantes pour lui comme pour notre client.» A ce jour 80% des dossiers de recouvrement sont traités à l’amiable. Et lorsqu’un recouvrement judiciaire s’impose, «nous traitons ce que nous pouvons traiter en interne avant de confier le dossier à un notaire ou un avocat, que nous guidons dans l’orientation à suivre». Au-delà du curatif, le Groupe Cap conseille également les acteurs économiques dans la structuration des process dédiés à la gestion des litiges et à la sécurisation de leur activité.

L’innovation, levier de croissance

En croissance sur les deux derniers exercices, le Groupe Cap mise sur l’innovation pour pérenniser son activité. «Le marché est fortement concurrentiel, avec cinq mastodontes et de moins en moins d’acteurs. L’environnement culturel et réglementaire fait qu’il y a beaucoup d’impayés et qu’il est difficile de les recouvrer… mais cela joue en défaveur du consommateur. Toutefois les perspectives sont positives lorsque l’on tire son épingle du jeu. Depuis les années 2000, le marché évolue vers des partenariats intégrés et il y a encore beaucoup de choses à faire quant à la numérisation de l’activité. La révolution technologique arrivera, c’est pourquoi nous investissons chaque année 15 à 20% de notre chiffre d’affaires dans les nouvelles technologies. Il y a sans doute des révolutions à faire pour limiter les impayés, mais il est trop tôt, ce n’est pas encore dans notre culture.»