Une stratégie marketing articulée autour des réseaux sociaux

«Chic et branché»,  c’est le nom de l’enseigne créée par Aurélie Hoyer à Bruay-la-Buissière. Cette dernière a su rebondir après un licenciement et a investi les réseaux sociaux pour implanter son magasin de prêt-à-porter.

Avec «Chic et branché», Aurélie Hoyer a décidé de travailler dans un domaine qu’elle affectionne particulièrement.
Avec «Chic et branché», Aurélie Hoyer a décidé de travailler dans un domaine qu’elle affectionne particulièrement.

«Chic et branché» a ouvert ses portes en octobre dernier, à l’entrée du parc de la Porte-Nord. Ce projet de magasin de prêt-à-porter a été impulsé par Aurélie Hoyer. Salariée d’une concession moto, elle a vécu le traumatisme d’un licenciement, rebondissant quasi spontanément. «Je nourrissais déjà l’ambition de créer ma propre entreprise dans un domaine que j’adore : les vêtements et la mode. Depuis 2016, j’y réfléchissais avec plus d’acuité. Des soucis d’ordre économique dans l’entreprise qui m’employait ont accéléré les choses. J’ai vécu une fin d’année 2017 délicate et le premier semestre de 2018, j’ai travaillé sur mon projet. Les choses se sont ensuite enchaînées durant l’été», explique la jeune femme. Elle a contacté ces derniers mois la CCI et la plateforme Initiative qui l’ont accompagné dans ses démarches. Parallèlement, elle s’est mise en quête de fournisseurs. «Mes contacts se trouvent sur Paris. Au départ, j’ai découvert qu’il existait 280 grossistes ! J’ai effectué une sélection drastique. Le but était de trouver des collections originales et qui me plaisent».

Des achats en petite quantité

Le concept s’appuie en premier lieu sur les réseaux sociaux et notamment Facebook. Par le biais de son travail sur ce support, Aurélie Hoyer a enregistré une large audience. Elle présente chaque semaine les vêtements qu’elle propose, l’objectif étant de renouveler les vêtements exposés quasiment toutes les semaines. «Chaque jeudi, je me rends sur Paris. J’achète peu de stocks. Le choix est de débusquer des choses nouvelles et de les vendre à des petits prix. Une fois mes achats effectués, je poste tous les articles sur ma page Facebook. Les clientes réservent et passent ensuite au magasin». Les articles tournent rapidement et restent en magasin rarement plus d’une semaine. La méthode a séduit son public, les clientes apprécient de pouvoir dénicher de bonnes affaires et perles rares à moindre coût. «Je touche un public diversifié, de différentes tranches d’âge. ‘Chic et branché’ attire des femmes de 16 à 70 ans. Les personnes qui viennent me rendre visite sont issues de l’Artois, mais aussi du Ternois et des Flandres. L’accueil, le contact et le conseil sont des aspects essentiels», précise Aurélie Hoyer.  Satisfaite du démarrage de son activité, elle se souvient encore de son état de stress avant l’ouverture… «On se remet toujours en question. On se demande si ça va marcher», sourit-elle. Quelques semaines plus tard, Aurélie Hoyer affiche une belle sérénité et «Chic et branché» semble avoir fait mouche.