Une rentrée studieuse
L’emploi des jeunes est une des priorités du gouvernement et, depuis quelques années, l’apprentissage et la formation en alternance ont à nouveau le vent en poupe. Avec un taux d’embauche de 80% à la fin de la formation et un panel de métiers et de qualifications (CAP à Master) des plus étendu, CCI Formation 54 affiche un taux de fréquentation en hausse. Le point à quelques jours de la rentrée.
Une rentrée studieuse se prépare à CCI Formation 54 ! Spécialisée dans la formation dans le secteur tertiaire de l’entreprise, commerce, vente, gestion des entreprises, qualité, sécurité et environnement, elle s’apprête à accueillir ses étudiants dans l’une des cinquante formations proposées, allant du Bac pro commerce à la licence et aux masters en partenariat avec l’Université de Lorraine et le Cnam. Longtemps réservés aux élèves considérés comme réfractaires au système scolaire traditionnel, l’apprentissage et l’alternance ont de nouveau la cote. «2011 était la dernière année du plan d’urgence pour l’emploi des jeunes, lancé par Nicolas Sarkozy, pour favoriser l’insertion des jeunes dans le monde du travail», précise Lina Gilson, directrice de CCI Formation 54. Il s’agissait de pousser les entreprises à embaucher des jeunes, puisque dans 80% des cas les apprentis ou ceux en contrat de professionnalisation étaient embauchés. Quand aux 20% restants, l’idée était de les encourager à suivre leur cursus tout en poursuivant un contrat en alternance.
Contrats tardifs
Si l’an dernier de nombreux CAF ont vu leurs effectifs diminuer, CCI formation 54 connaît la tendance inverse. «Nous avons connu une hausse de 7% l’an dernier par rapport à 2011.Nous sommes encore à l’heure actuelle en recherche de candidats, nous venons de signer avec un call-center, de clore une formation avec une banque et nous proposons une nouvelle formation niveau bac+3 dans le domaine de la distribution.» Tous les secteurs ne sont cependant pas égaux. Si le secteur de la vente et du commerce recrute encore, «il manque 500 000 commerciaux en France», d’autres comme le BTP subissent les conséquences de la crise. Lina Gilson note également que «les contrats se signent de plus en plus tard. Avant, juillet était un gros mois, maintenant il faut parfois attendre jusqu’en novembre de plus en plus en plus d’entreprises faisant face à des problèmes de trésorerie.» Soutenir l’emploi des jeunes oui… mais pas sans soutenir les entreprises !