Une rentrée pas comme les autres…
Si les vacances estivales ont permis à beaucoup d’entre nous de souffler un peu, en restant vigilant, la réalité revient comme un boomerang en cette rentrée. Le coronavirus est toujours là et semble bien décidé à nous accompagner pour un temps plus ou moins long. La communauté médicale alertait ces jours derniers sur les risques de multiplication des foyers de contamination dans les entreprises. Plus d’un cluster sur quatre, soit 182 en cours d’investigation, se trouverait dans des entreprises, hors établissements de santé. Pour endiguer ce phénomène, une palette de nouvelles mesures est à prévoir. En particulier celle du port obligatoire du masque dans les salles de réunion où il n’y a pas d’aération naturelle et les espaces de circulation. Les bureaux individuels y échappant. Les entreprises se sont progressivement repeuplées de leurs salariés dès juillet. Le télétravail, même aux contours parfois flous, demeure recommandé. Pour l’heure, un nouveau confinement ne paraît pas à l’ordre du jour. La ligne de conduite de l’exécutif gouvernemental reste d’allier santé au travail et continuité de l’activité économique. Une équation complexe. La sphère entrepreneuriale est en première ligne, mais ce n’est pas la seule. Toutes les strates de la société doivent s’adapter à cette situation liée à la Covid-19. La rentrée dans les établissements scolaires devra composer avec des situations souvent contrastées entre les territoires. En somme, adapter les modalités après concertation entre préfets, agences de santé et recteurs. Quant aux établissements d’enseignement supérieur – dont 74 universités -, fermés depuis le 16 mars, ils doivent normalement rouvrir leurs portes aux dates prévues. Avec là encore, le port du masque dans les salles d’enseignement conseillé. Quid des festivités, de la vie culturelle, sportive et associative ? De l’événementiel, des salons et foires ? Pour l’heure, les rassemblements de plus de 5 000 personnes demeurent interdits jusqu’au 30 octobre, sauf dérogation. D’autre part, le nombre de communes rendant obligatoire le port du masque obligatoire sur tout ou partie de l’espace public, en extérieur, va croissant. Elles sont près de 7 000 dans ce cas. Au travail, à la fac, en ville, au stade, sur les routes du Tour de France, le quotidien sera masqué. Prévoyance, adaptabilité et solidarité restent de mise.