Une nouvelle gendarmerie et vingt logements de fonction

A proximité de l’hôtel de ville de Neufchâtel- Hardelot, tout un lotissement est déjà en train de voir le jour, même si la première pierre n’a été officiellement posée que le 22 juin. Il s’agit de la nouvelle gendarmerie, de ses locaux techniques et de service, mais aussi, implantés de façon indépendante, de vingt logements pour les gendarmes et leurs familles.

La première pierre a été posée par le président d’Habitat 62/59 Picardie, Christian Parent, le maire Jean-Pierre Pont, le préfet Denis Robin, le sous-préfet de Boulogne, Daniel Rouhier, et le colonel Jérôme Bisognin (de gauche à droite).
La première pierre a été posée par le président d’Habitat 62/59 Picardie, Christian Parent, le maire Jean-Pierre Pont, le préfet Denis Robin, le sous-préfet de Boulogne, Daniel Rouhier, et le colonel Jérôme Bisognin (de gauche à droite).

 

La première pierre a été posée par le président d’Habitat 62/59 Picardie, Christian Parent, le maire Jean-Pierre Pont, le préfet Denis Robin, le sous-préfet de Boulogne, Daniel Rouhier, et le colonel Jérôme Bisognin (de gauche à droite).

La première pierre a été posée par le président d’Habitat 62/59 Picardie, Christian Parent, le maire Jean-Pierre Pont, le préfet Denis Robin, le sous-préfet de Boulogne, Daniel Rouhier, et le colonel Jérôme Bisognin (de gauche à droite).

Denis Robin, préfet du Pas-de-Calais, et le colonel Jérôme Bisognin, commandant du groupement de gendarmerie du Pas-de-Calais, ont fait le déplacement à Neufchâtel pour découvrir le début de la construction de la future brigade territoriale qui a compétence sur sept communes du Boulonnais : Equihen- Plage, Saint-Etienne-au-Mont, Isques, Condette, Neufchâtel- Hardelot, Halinghen et Hesdigneul.
Implantée sur une zone de service de 400 m², d’une cour de 300 m² et d’une zone de résidence, elle sera opérationnelle dès février 2013. Les locaux de service – huit bureaux, deux chambres de sûreté pour les gardes à vue et une zone de confidentialité pour le recueil des plaintes – occuperont le rez-de-chaussée. Le bâtiment technique, de plain-pied, abritera les garages, un local électrogène et un local ingrédient. A ceux-là s’ajoutent trois logements dans un bâtiment collectif, et dix-sept logements individuels : du studio (24,3 m²) dédié au gendarme adjoint volontaire au logement de type VI (135 m²) destiné au gendarme qui possède une famille nombreuse.
Dans leur conception, précise Christian Parent, président du groupe Habitat 62/59 Picardie, les vingt maisons, accessibles aux personnes à mobilité réduite et économes en énergie, bénéficieront d’une double orientation. Les pièces y seront faciles à vivre et à meubler, majorées de rangements utiles. Afin d’avoir une unité de construction, les mêmes matériaux ont été utilisés pour tous les bâtiments : enduit extérieur minéral, bardage en bois de mélèze et sous-bassement de teinte plus foncée. Deux accès différenciés permettent d’accéder au site : l’un aux locaux de service, l’autre réservé aux résidences.” Jusqu’à présent, seuls neuf gendarmes étaient logés sur place.

D’autres maisons individuelles. Si le maître d’oeuvre est le cabinet d’architectes boulonnais Leblanc-Delannoy, le terrain a été acquis par le maître d’ouvrage Habitat 62/59 Picardie, par voie de bail emphytéotique pour une durée de 60 ans. L’opération se chiffre à 4,26 M€, financés par des prêts foncier ou à la construction (CDC et Crédit foncier). L’entreprise adjudicataire des travaux est un groupe local, NCN (Hesdin-l’Abbé), dirigé par Willy Morel. “Dans la foulée, précise le maire Jean-Pierre Pont, douze autres maisons seront proposées à la location pour la population.”