Une nouvelle assemblée rassemblée…
Le Conseil régional Alsace, Champagne-Ardenne, Lorraine vient d’être installé le 4 janvier. Sans surprise, Philippe Richert a été élu à la tête de cette nouvelle région XXL. C’est en «rassembleur» que le nouveau patron de la Région s’est présenté avec en première ligne de front : le développement économique et l’emploi par l’annonce de la création de fonds souverains régionaux histoire d’épauler les PME-PMI régionales.
«Je serai le président du rassemblement (…) Rassembler au-delà des clivages, des postures partisanes et des a priori. Nos concitoyens nous le demandent. Et la situation l’exige. Il faut servir l’intérêt général et ne jamais servir que lui.» Dixit Philippe Richert, le président de la nouvelle région Alsace, Champagne-Ardenne, Lorraine à l’occasion de la séance plénière d’installation de l’exécutif régional, le 4 janvier à Strasbourg. Rassembler, une nécessité dans cette région à taille XXL. Le tout dans le souhait affiché par le nouveau patron (élu sans surprise par 102 voix, 20 votes blancs et 46 votes contre sur 168 votants) «de faire du Grand Est un laboratoire de la démocratie territoriale» en inventant ce nouveau modèle de démocratie où «la consultation de nos concitoyens, sous des formes à préciser, apparaît comme essentielle.» Ce chantier devrait donc être mis en oeuvre, notamment, pour définir le nom de la région.
Fonds souverains régionaux
L’une des premières priorités de Philippe Richert demeure le développement économique. «Nous allons créer sur le modèle d’Alsace Capital, des fonds souverains régionaux, pour le financement des fonds propres de nos PME-PMI.» Cette proposition sera mise en avant dès le 25 janvier prochain, date annoncée de la prochaine session plénière de l’exécutif régional. «Ces fonds, dotés de 100 à 300 millions d’euros, réunissant les moyens publics et privés, permettront le développement, l’innovation et la reprise d’entreprises. Ils s’appuieront également, je le souhaite, sur l’épargne des Alsaciens, des Champardennais et des Lorrains. Nous lancerons ainsi une obligation régionale, rémunératrice pour nos concitoyens qui investissent et sera créatrice d’emplois pour nos entreprises.» Le cap à suivre apparaît donné ! «Au travail, parce que nos concitoyens comptent sur nous ! Au travail, parce que c’est notre mission d’élus.» C’est toujours bon de le rappeler…