une exposition limpide mais pas insipide

Cette exposition se déroule jusqu’au 16 août à la galerie Bora Baden à Nancy. Celle-ci est consciente de l’important patrimoine verrier que recèle la Lorraine et a invité des artistes contemporains (dont 8 sur 12 sont lorrains : sculpteurs, peintres et photographes) autour du thème de la transparence.

La galerie Bora Baden de Nancy accueille, jusqu’au 16 août, l’exposition «Été de la Transparence» où plusieurs artistes exposent leur vision à l’image du sculpteur de verre, Gérald Vatrin.
La galerie Bora Baden de Nancy accueille, jusqu’au 16 août, l’exposition «Été de la Transparence» où plusieurs artistes exposent leur vision à l’image du sculpteur de verre, Gérald Vatrin.
La galerie Bora Baden de Nancy accueille, jusqu’au 16 août, l’exposition «Été de la Transparence» où plusieurs artistes exposent leur vision à l’image du sculpteur de verre, Gérald Vatrin.

La galerie Bora Baden de Nancy accueille, jusqu’au 16 août, l’exposition «Été de la Transparence» où plusieurs artistes exposent leur vision à l’image du sculpteur de verre, Gérald Vatrin.

Allusions au verre, aux effets d’optique ou encore en s’appuyant sur de subtils jeux de mots, les artistes ont livré avec chacune de leurs Tmuvres leur vision de la transparence. Tous les invités de cette étonnante exposition se sont prêtés au jeu : sculpteurs de verre (Eri Maeda, Cyrille Morin, Younoussa Traore, Gérald Vatrin), peintres dessinateurs (Virgile Debar, Pascale Delarge, Éric Kaiser) photographes (Sophie Liédot, Sébastien Di Silvestro), et d’autres artistes (Simon Guérin, Fabien Vinot). Tout logiquement, l’exposition fait la part belle aux artistes formés par le CERFAV (Centre européen de recherche et de formation aux arts verriers) de Vannes-le-Châtel, comme Eri Maeda, sculpteur de verre qui vit et travaille toujours dans le village de Meurthe-et-Moselle. Autre diplômé de ce prestigieux centre, Gérald Vatrin qui sculpte le verre, matière idéale à son expression artistique, à l’aide de très nombreuses et diverses techniques : gravure, pigments, transparence. Cet artiste surprenant crée des Tmuvres témoignant d’un métissage culturel (inspiré par ses voyages en Afrique noire).

Motifs ancestraux

Né au Mali, Younoussa Traore est lui l’élève et l’assistant de Gérald Vatrin, qui l’a invité sur cet événement. Il souffe et grave le verre en suivant les motifs traditionnels ancestraux que lui inspire sa culture Dogon. Les participants de cette exposition n’hésitent pas également à mobiliser des techniques nouvelles comme l’impression 3D pour Fabien Vinot et le radio-collage (développement d’une Tmuvre avec les fragments du corps radiographié) pour la Nancéienne d’origine bruxelloise, Pascale Delarge. À la manière d’une loupe, la transparence donne également accès à une certaine réalité, comme le montre avec talent les photographes de l’exposition : la reporter parisienne Sophie Liédot, fgurative dans ses photos de nature et de paysages, ou le journaliste/reporter nancéien Sébastien Di Silvestro qui se met au service du sujet, déterminant lui-même la technique à employer. Autant de regards et de visions de la transparence que le visiteur pourra découvrir à partir du 3 juillet à la galerie Bora Baden de Nancy. Le vernissage aura lieu ce jour-là de 18h30 à 21h, le DJ «Konga Konga» assurera une ambiance musicale inspirée par les Tmuvres présentées.