La Chambre de métiers et de l’artisanat et la Communauté urbaine d’Arras signent une charte de coopération territoriale

Frédéric Leturque, président de la Communauté urbaine d’Arras (CUA) et Laurent Rigaud, président de la Chambre de métiers et de l’artisanat des Hauts-de-France (CMA), ont convenu dernièrement à travers une charte de coopération, de renforcer leur collaboration pour faciliter la mise en œuvre de projets partagés, poursuivre la dynamique économique et la création d’emplois, et accroître la visibilité des leurs actions respectives.

Cette charte fera l’objet d’échanges réguliers entre les services concernés, et d’un bilan annuel permettant son ajustement aux besoins du territoire notamment par le lien créé avec l’analyse des besoins sociaux et économiques menée par la CUA.

Compétente en matière de développement économique, d’emploi et de formation, la CUA a souhaité comme l’a exprimé Fréderic Leturque, « travailler en lien plus étroit avec la Chambre des métiers pour permettre le développement de la formation initiale et continue dans l’objectif d’accéder aux emplois et carrières dans l’artisanat, favoriser la création, le développement et la transmission-reprise des entreprises artisanales, et engager l’artisanat dans l’évolution de ses pratiques pour faire face aux enjeux environnementaux et partager les dynamiques locales. »

L’artisanat, une des clés de la réussite du territoire

Les activités artisanales génèrent de nombreux emplois directs (plus de 3 700) et indirects, qui évoluent constamment sur un territoire dont le dynamisme est porté par les dirigeants d’entreprises soutenus par des politiques publiques volontaristes. Les 1 474 entreprises artisanales apportent aux habitants du territoire et bien au-delà, des activités de proximité en services (38%), alimentation (11,7%), construction (34,3%) ou encore en production (16,1%).

Comme l’indique Laurent Rigaud, «Le partenariat existant entre la Chambre de métiers et de l’artisanat et la CUA mérite d’être renforcé. Partenaire économique légitime des EPCI, la CMA crée du lien entre les entreprises et les territoires et est donc amenée à contribuer au développement du Grand Arras, et notamment à sa dynamique ‘Grand Arras en TETE’ et du contrat de transition écologique.»

Le rôle moteur du Grand Arras

«La CUA entend développer son rôle moteur de Grand Arras au sein des Hauts-de-France en faveur du développement des filières économiques à haute valeur humaine ajoutée : emplois les plus qualifiés possibles, offrant des perspectives de progression et d’épanouissement personnel et activités générant elles-mêmes des gains en termes de qualité de vie, de bien-être, de valorisation environnementale pour l’ensemble du territoire.»

Historiquement, le territoire s’appuie sur sa dynamique et ses atouts, notamment dans les domaines de l’industrie, des services tertiaires, de la filière agro-santé-nutrition, de la logistique, du tourisme et des loisirs, du bâtiment et des travaux publics, et comme le souligne Frédéric Leturque, «pour organiser un écosystème socioéconomique susceptible d’apporter une contribution majeure aux ambitions régionales dans le cadre de la démarche Rev3.»

Il ajoute, «La pérennisation et le développement de toutes les formes d’activités locales et non délocalisables telles que l’artisanat, constituent un véritable enjeu local dans un contexte international et national en pleine évolution.»