Buralistes de Meurthe-et-Moselle : une AG en toute transformation et adaptation

Lancé en 2018, le fonds de transformation des buralistes continue. Renouvelé dans le cadre du protocole d’accord avec l’État pour la période 2023-2027, le plan de transformation engagé permet à ces commerçants de proximité d’afficher leur ancrage local. Une donne (re)mise en avant à l’occasion de l’assemblée générale annuelle de la Fédération des buralistes de Meurthe-et-Moselle le 4 mars dans les salons du stade Marcel Picot de Tomblaine.

Hervé Garnier, président de la Fédération des buralistes de Meurthe-et-Moselle et Alain Sauvage, trésorier national de la Confédération des buralistes, ont mis en avant la stratégie du réseau à l’occasion de l’AG du 4 mars de la fédération meurthe-et-mosellane.
Hervé Garnier, président de la Fédération des buralistes de Meurthe-et-Moselle et Alain Sauvage, trésorier national de la Confédération des buralistes, ont mis en avant la stratégie du réseau à l’occasion de l’AG du 4 mars de la fédération meurthe-et-mosellane.

«Aujourd’hui, 30 % des buralistes du département ont ouvert un dossier de transformation», dixit Hervé Garnier, le président de la Fédération des buralistes de Meurthe-et-Moselle (184 adhérents) à l’occasion de l’assemblée générale de sa corporation le 4 mars dans les salons du stade Marcel Picot de Tomblaine. «La transformation et la diversification d’activités permettent une progression à deux chiffres du CA dans certaines structures», assure Alain Sauvage, le trésorier national de la Confédération des buralistes. Une transformation lancée dès 2018 avec le premier fonds de transformation où près de 5 000 buralistes au niveau national ont effectué leur mutation. «Notre force aujourd’hui réside dans la diversification de notre offre. C’est tout simplement vital», continue Hervé Garnier dont l’établissement d’Essey-lès-Nancy sera le premier en Meurthe-et-Moselle à tester une nouvelle offre de produits avec le groupe La Poste dans les jours à venir.


Ancrage local plébiscité

Si l’ADN des buralistes demeure la vente de tabac (qui représente encore pour une grande majorité entre 40 et 50 % de leur CA), la multiplication des offres et services s’enchaînent. À côté des services traditionnels de distribution de la presse, des jeux, d’autres services comme les différents paiements de proximité de certains impôts et factures de la Direction générale des finances publiques, le dépôt et retrait de colis ou encore des services de néo-banque sont autant de cordes à l’arc du développement de ces commerçants de proximité. «Notre ancrage local est reconnu et plébiscité par les collectivités. Notre maillage constitue une solution de proximité aux nombreux défis qui se dressent dans le pays, en zone urbaine, rurale et frontalière.» L’État semble bien l’avoir compris. Mi-janvier, la profession a signé un protocole d’accord couvrant la période 2023-2027 visant à pérenniser la profession sur le territoire hexagonal notamment face à la concurrence du marché parallèle en pleine explosion. «Avec l’officialisation de ce nouveau protocole d’accord, la profession peut s’adapter aux nouveaux code de la consommation et s’approprier les opportunités commerciales de demain avec de nouvelles offres locales de nouvelles missions servicielles», assure Alain Sauvage. Les buralistes s’affirment comme des commerçants d’utilité locale. Un quasi-salut public…