Une activité qui n’a pas tardé à prendre son envol

Souhaitant rebondir suite à un licenciement, Jean-Luc Raulx a créé une activité dédiée à l’impression sur matières textiles. Un domaine qui offre de nombreux débouchés.

Jean-Luc Raulx maîtrise le marquage sur textile sur le bout des doigts.
Jean-Luc Raulx maîtrise le marquage sur textile sur le bout des doigts.
D.R.

Jean-Luc Raulx maîtrise le marquage sur textile sur le bout des doigts.

L’Atelier d’impression a vu le jour lors de l’été 2013 au village d’entreprises de Ruitz. Trois mois auront suffi à Jean-Luc Raulx pour concrétiser son projet, intervenant suite à un licenciement. «Deux solutions s’offraient à moi, le chômage ou alors lancer ma propre activité. J’ai opté pour la seconde solution et pour un métier que je connaissait bien pour l’avoir exercé durant 17 ans», explique Jean-Luc Raulx. Ce quinquagénaire a pu s’appuyer sur son expérience puisqu’il a déjà créé plusieurs sociétés. Outre les aspects techniques, les négociations avec les banques, la gestion et les démarches administratives sont autant de sujets que Jean-Luc Raulx maîtrise. Au sein de l’Atelier d’impression, l’intéressé travaille essentiellement avec des revendeurs et professionnels, ainsi une bonne partie de son activité consiste à marquer des tenues de travail. «Il existe de nombreux débouchés. Parmi mes clients, je compte entre autres de nombreuses entreprises du BTP. De plus en plus de sociétés personnalisent les vêtements qu’elles distribuent à leurs employés, cela véhicule une image de marque positive de l’entreprise, tout en assurant sa promotion. Je suis également sollicité par les clubs sportifs. On réalise des marquages sur textile en petites mais aussi en grandes séries. Nous savons nous montrer imaginatifs et réactifs», souligne Jean-Luc Raulx. Ce dernier propose des services de broderie, d’impression numérique et de sérigraphie.

 Un secteur en vogue. Occupant un atelier d’un peu plus de 200 m², il est parvenu en quelques mois à investir afin de diversifier son parc de machines. «J’ai démarré timidement pour monter en puissance ensuite. J’ai, par exemple, pu acheter une brodeuse et une presse à transfert numérique… J’avais besoin de tout cela pour faire décoller rapidement l’activité et répondre aux attentes des clients», précise Jean-Luc Raulx. Les choses se sont alors enchaînées pour la petite structure qui compte aujourd’hui quatre salariés. Jean-Luc Raulx a ainsi été épaulé par son fils, puis il a recruté un apprenti et un contrat professionnel, ce qui lui fait dire : «Je dispose d’une équipe jeune et motivée à qui je transmets mon savoir-faire. Chacun se doit d’être polyvalent. Cette manière de fonctionner permet de pallier une éventuelle absence et on évite de tomber dans la routine. Les résultats obtenus jusqu’à présent dépassent mes espérances.»

En effet, l’Atelier d’impression n’a pas tardé à se tailler une solide réputation au niveau régional. Jean-Luc Raulx a certes su prospecter de façon efficace mais surtout le bouche à oreille fonctionne à merveille et la meilleure des publicités reste la qualité du service rendu.

L’avenir s’annonce sous d’excellents auspices et notre homme souhaite encore accroître les possibilités de la partie technique en investissant davantage.