Benjamin Dejardin, directeur des Jardineries Desjardins, a annoncé l’ouverture pour février 2022 du 3ème point de vente du réseau. Après Trouville-Alliquerville et Montivilliers, c’est entre les communes de Cléon et de Saint-Aubin-lès-Elbeuf que la jardinerie sera implantée. Un projet « hors norme » !
Il aura fallu 8 ans à Benjamin Dejardin, le directeur des Jardineries Desjardins, pour acquérir les 7,5 hectares de terrain nécessaires à sa troisième enseigne. A cheval sur les communes de Cléon et de Saint-Aubin-lès-Elbeuf, près de l’hôpital de l’agglomération d’Elbeuf, la future jardinerie Desjardins offrira sur 12.000 m² de surface commerciale (la plus grande de l’enseigne), ses activités habituelles : plantes, plants d’arbres, accessoires et mobilier de jardin. On y trouvera une animalerie et tous les rayons associés à la jardinerie dont l’univers décoration.
Un projet unique en France
La jardinerie sera entourée par un grand parc paysager et 70 parcelles de jardins potagers proposées à la location. Des parcelles que les clients pourront louer pour une saison, « un peu comme des jardins ouvriers » souligne Benjamin Dejardin. « Avec ces jardins potagers, je veux transmettre le savoir-faire du jardinage, transmettre notre passion. Les jardins sont des lieux importants pour nous. Ils sont un outil intergénérationnel très important ». Cerise sur le gâteau : une brasserie d’une capacité de 200 couverts sera construite à l’intérieur des murs et la terrasse donnera sur le jardin paysager. Au final, le président de l’enseigne avoue ne pas connaître en France d’équivalent. « C’est un projet hors norme » assure-t’il. Et pour symboliser le lancement officiel du projet, il a choisi de planter un Gingko Biloba dont la symbolique « est tout aussi hors norme que le projet » par l’ancienneté de l’espèce (avant l’apparition des dinosaures) et par sa résistance lors de l’explosion nucléaire à Hiroshima (Japon).
Dynamique économique
À quelques kilomètres de la très grande zone commerciale de Tourville-la-Rivière, près de l’autoroute qui amène à Rouen, à 25 minutes d’Évreux et à moins d’une heure du Havre, la jardinerie bénéficiera d’un emplacement stratégique. « Nous sommes en entrée de ville. En entrée d’agglomération même. Et on va être placé entre les deux plus gros employeurs de l’agglomération elbeuvienne. Renault-Cléon et le CHI (centre hospitalier intercommunal, ndlr) », précise le directeur qui espère profiter de cette potentielle clientèle dans la semaine. « La boutique a de grosses ambitions, comme faire rayonner les communes, la Métropole mais aussi le département ! ». Pour Frédéric Marche, le maire de Cléon, l’installation de cette entreprise est une aubaine. « Je pense aussi au renouvellement urbain de la ville. Avec cette jardinerie, c’est aussi le cadre de vie qui va être amélioré », se félicite-t-il. Et pas que. Dès l’ouverture de la jardinerie, Benjamin Dejardin compte créer une cinquantaine d’emplois locaux, ce qui correspondrait à 35 ou 40 temps plein. « Mais très vite, on va atteindre les 70 à 80 emplois », assure-t-il. En attendant, le chantier a démarré… et devrait être ouvert au public en février 2022.
Pour Aletheia Press, Pauline Garaude