Un visage des métiers de l’artisanat trop ignoré du grand public

De gauche à droite, lors de la signature de la convention partenariale : Alain Griset, président de la Chambre des métiers et de l’artisanat du Nord-Pas de Calais, Jean-Marie Vanlerenberghe, président du conseil de surveillance du Centre hospitalier d’Arras (CHA), Cécile Bourdin, vice-présidente du CR (santé et plan anti-cancer) et Marie-Odile Saillard, directeur du CHA.
De gauche à droite, lors de la signature de la convention partenariale : Alain Griset, président de la Chambre des métiers et de l’artisanat du Nord-Pas de Calais, Jean-Marie Vanlerenberghe, président du conseil de surveillance du Centre hospitalier d’Arras (CHA), Cécile Bourdin, vice-présidente du CR (santé et plan anti-cancer) et Marie-Odile Saillard, directeur du CHA.

 

D.R.

De gauche à droite, lors de la signature de la convention partenariale : Alain Griset, président de la chambre des métiers et de l’artisanat du Nord-Pas-de-Calais, Jean-Marie Vanlerenberghe, président du conseil de surveillance du Centre hospitalier d’Arras (CHA), Cécile Bourdin, vice-présidente du CR (santé et plan anticancer) et Marie-Odile Saillard, directrice du CHA.

C’est dans les locaux de l’Université régionale des métiers et de l’artisanat (URMA) que le Centre hospitalier d’Arras et la Chambre régionale de métiers et de l’artisanat ont signé, en présence des organisations professionnelles d’ambulanciers, une convention de partenariat les associant dans l’organisation et la gestion d’un Institut de formation des ambulanciers (IFA).

Une première en France. Cette convention établit les relations entre le Centre hospitalier d’Arras et la Chambre régionale de métiers et de l’artisanat, en collaboration avec les organisations professionnelles d’ambulanciers, pour la préparation du diplôme d’Etat d’ambulancier, la formation d’auxiliaire ambulancier et toute autre formation en lien avec le secteur du transport ambulancier. Comme l’a indiqué Alain Griset, président de la Chambre régionale de métiers et de l’artisanat, «cette convention est particulièrement importante, d’abord par sa durée plutôt inhabituelle puisqu’elle est conclue pour six ans. Cela peut certes paraître anecdotique mais cet engagement témoigne de l’importance toute particulière que les deux organismes accordent à ce partenariat et l’implication qui est la leur pour qu’il se révèle pleinement efficace. Ensuite parce qu’il s’agit ni plus ni moins d’une première en France.» En effet, ce partenariat unique apporte une réponse de proximité à une demande croissante de formation sur le territoire de l’Artois et illustre «une nouvelle fois le souci de proximité qui anime les élus de la CMA Nord-Pas-de-Calais et cette volonté de vouloir proposer en permanence une offre de services toujours plus complète». Désormais, les habitants de l’Artois  peuvent en bénéficier sans avoir à se déplacer jusqu’à Lille ou Paris.

 Un institut de formation des ambulanciers. Les formations sont assurées conjointement par la Chambre de métiers et le Centre hospitalier d’Arras, via son centre de formation en soins d’urgence. Thierry Lardet, cadre détaché de l’établissement, assure la direction de l’IFA, assisté du docteur Emmanuelle Louart, médecin urgentiste, en qualité de conseiller scientifique. Comme l’a précisé Alain Griset, «les deux établissements ont préparé avec la plus extrême des rigueurs le contenu pédagogique des sessions, les lieux des formations, l’encadrement».

Les formations de préparation au diplôme d’ambulancier et d’auxiliaire, d’une durée de 5 mois et demi, comportent de nombreux modules par nature spécifiques. Dans ce cadre, ce sont plus de 20 intervenants, spécialisés et expérimentés, qui interviennent de façon à dispenser le meilleur enseignement possible, pratique comme théorique. L’agrément permet de préparer 75 DEA (diplôme d’ambulancier et d’auxiliaire) par année civile à raison de trois sessions de 25 candidats. Le recrutement s’effectue sur concours à l’exception des auxiliaires ambulanciers qui peuvent justifier d’au moins une année d’expérience professionnelle. Concernant le diplôme d’auxiliaire ambulancier, ce sont 24 places qui sont disponibles.

La conclusion peut être la phrase d’Alain Griset : «Cette convention est aussi l’occasion de montrer un visage des métiers de l’artisanat encore trop ignoré du grand public.»

 

 

Quelques chiffres de La Chambre régionale des métiers et de l’artisanat

− Secteur représentant 42 500 entreprises artisanales pour 140 000 actifs

− 250 métiers dans les domaines de l’alimentation, du bâtiment, de la production et des services (quasiment autant répertoriés dans les métiers d’art)

−15 antennes économiques de la Chambre des métiers et de l’artisanat sur le territoire

− Formation de 4 500 apprentis dans ses 10 antennes de l’Université régionale des métiers et de l’artisanat.