Un premier semestre des plus prometteurs à 95 289 m² transactés

 

 

«Des chiffres qui laissent espérer une année 2017 d’un grand millésime !», écrit le cabinet Arthur Loyd Lille en conclusion de son analyse sur les résultats d’un marché des bureaux de la métropole lilloise «toujours très dynamique». Un avis partagé par une très grande partie, si ce n’est la totalité, des acteurs membres de l’Observatoire des bureaux de la métropole lilloise qui, après le constat qu’«avec 51 841 m² commercialisés (le marché métropolitain) affiche une activité qui s’approche de celle enregistrée à la même période de 2015 et 2016 cumulées», écrit : «En ce qui concerne la deuxième moitié de l’année, l’ensemble des acteurs est particulièrement confiant.» On ajoutera aussi que «sur les quatre derniers trimestres,
204 849 m² ont été commercialisés, répartis en 97 282 m² de bureaux neufs et 107 567 m² de bureaux de seconde main». De bon augure pour l’année 2007 !

De fait, après un premier trimestre 2017 «particulièrement dynamique», l’OBM fait le constat que «sur 51 841 m² commercialisés sur le deuxième trimestre, 18 508 l’ont été dans le marché du neuf, soit deux fois la moyenne enregistrée durant les cinq dernières années (8 829 m²) pendant le deuxième trimestre». Sur ce même marché du neuf, ils étaient 11 587 m² au deuxième trimestre 2016 et 27 689 m² au premier trimestre 2016 pour un total de 46 197 m² au premier semestre 2017 (29 693 m² à la même période de 2016).

La seconde main est du même acabit à 33 333 m² transactés, en augmentation de 80% sur la période 2012-2016. Ils étaient 20 619 m² au deuxième trimestre 2016 et
15 759 m² au premier trimestre 2017 pour un total semestriel de 49 092 m² en 2017 (49 474 m² en 2016).

L’OBM explique ce résultat du deuxième trimestre par la concrétisation attendue depuis longtemps de certains programmes neufs, notamment sur Euralille, par la diversité des secteurs d’activités clients, «toujours gage de stabilité, voire de dynamisme», et, enfin, par une réelle profondeur de marché. L’Observatoire écrit ainsi : «La performance du marché lillois depuis le début de l’année tient à la fois à un grand nombre de transactions, mais aussi à de nombreuses signatures pour des surfaces qui sont importantes (entre 5 000 et 10 000 m²) sans être gigantesques : le marché lillois tire sa dynamique d’une réelle profondeur de marché et pas simplement de quelques très grandes transactions qui, parfois, rendent un peu artificielle une santé affichée.»

Par secteur géographique, en bureaux neufs, pour un total de 18 508 m², c’est Villeneuve d’Ascq avec 40% de ce total qui devance, mais de peu, Euralille à 35% devant les Grands Boulevards (14%). Le marché de la seconde main, 33 333 m², intéresse en priorité Lille à 45% et Villeneuve-d’Ascq à 35%, qui devancent les Grands Boulevards et Euralille respectivement à 10 et 6%.

Offre neuve : beaucoup de projets. À considérer l’offre neuve en mètres carrés, l’OBM note que le stock neuf disponible immédiatement ou sous trois mois demeure stable, passant de 46 853 m² à 45 423 m², dont 14 256 m² sur Lille, 10 433 m² sur Villeneuve d’Ascq, 5 851 sur la rocade Nord-Ouest et 2 543 m² sur Euralille. Le stock en cours de constructions est de 55 918 m² , contre 59 343 m² il y a trois mois, dont 22 642 m² sur les Grands Boulevards, 14 800 m² sur Euralille, 9 729 m² sur les autres secteurs et 4 226 m² sur Lille. Quant aux projets identifiés prêts à être lancés en fonction de l’évolution du marché, l’OBM en note sur la métropole lilloise 118 801 m², dont plus de la moitié (63 204 m²) sur Villeneuve-d’Ascq, 20 176 m² sur la rocade Nord-Ouest, 16 783 m² sur Roubaix, 8 800 sur Lille, 5 858 sur les Grands Boulevards et seulement 3 460 m² sur Euralille.

En faisant son «Zoom du trimestre» sur l’analyse des stocks et de la commercialisation, l’OBM fait «trois réflexions : la métropole nordiste prépare l’avenir avec de nombreux projets, notamment sur Villeneuve-d’Ascq ; bon nombre de ces projets sont d’ores et déjà passés à l’acte sur Euralille et les Grands Boulevards, secteurs attractifs s’il en est et qui nécessitaient une remise à niveau de leur stock ; le volume disponible et en cours de construction peut paraître parfois important si l’on se réfère aux volumes moyens transactés entre 2011 et 2015, mais presque un peu juste à certains endroits si l’on se réfère aux niveaux de commercialisation des derniers trimestres.»