Un portail Internet officiel pour les entrepreneurs
Présenté récemment à Bercy, le nouveau site Internet «entreprendre.service-public.fr» se veut le portail destiné aux chefs d'entreprises : informations, formulaires, simulateurs... Il donne accès aux ressources des administrations.
«Il était important d'améliorer le parcours de l'entrepreneur. Il manquait un point d'entrée identifié», expliquait récemment Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d'Etat chargé des PME, lors de la présentation d'un nouveau site Internet consacré aux entrepreneurs : «entreprendre.service-public.fr». C'est l'une des mesures prévues par le plan consacré par le gouvernement aux indépendants. Le principe : proposer une information simple, gratuite, en orientant au mieux les entrepreneurs dans la vingtaine de sites Internet publics qui concernent les entreprises (administration fiscale, Bpifrance... ).
«Le
nouveau site n'a pas vocation à remplacer tous les autres, mais à
devenir un portail d'entrée»,
précise Jean-Baptiste Lemoyne. La situation de départ était celle
d'informations publiques «foisonnantes»
et «dispersées»,
selon les termes du secrétaire d'Etat.
Et déjà, en 2013, le rapport de Laurent Grandguillaume,
«Entreprises
et entrepreneurs individuels Passer du parcours du combattant au
parcours de croissance»,
préconisait la création de ce «portail
Internet
unique».
Celui-ci prévoit plusieurs manières de naviguer en son sein. Il est
possible de choisir le moment de la vie de l'entreprise : sa
création, sa cession... Ou alors, un thème : comptabilité –
facturation, financement, fiscalité,ressources humaines...
Accès à une pluralité d'outils de recherche
En terme de contenus, l'entrepreneur trouve des documents de nature très diverses. Des textes informatifs. Des formulaires administratifs (déclaration de TVA), déclaration de départ de salariés agricoles...). Mais aussi, des modèles de documents comme une «attestation de stage» ou un «accord de l'époux(se), en cas d'affectation de biens communs par un entrepreneur individuel à responsabilité limitée (EIRL)». Le site propose aussi des simulateurs, à l'image de celui qui permet de calculer l'activité partielle à laquelle peut prétendre l'entreprise.
En fait, «cet outil existe déjà, nous lui donnons accès en faisant le lien avec le site Internet de l’Urssaf qui dispose de ce simulateur», décrit Jean-Baptiste Lemoyne. Suivant la même logique, le portail donne accès à une pluralité d'outils de recherche sur des thèmes divers, ou à ceux de Bpifrance, la banque publique d'investissement, dédiés aux «organismes pouvant attribuer des prêts d'honneur» ou aux «acteurs du capital-risque».
Le site ne donne pas accès à d'éventuels dispositifs – aides, notamment – émanant des Régions, qui disposent de la compétence économique. Par ailleurs, «le numérique ne permet pas nécessairement de répondre à toutes les questions», note le secrétaire d'Etat aux PME. Le portail oriente donc l'entrepreneur insatisfait vers la «place des entreprises». Il s'agit d'un réseau de 1 000 conseillers situés dans l'ensemble du territoire, agents des administrations, des collectivités, des organismes publics et parapublics, chargés d’accompagner les entreprises.