Ruralité

Un plan régional en mode attractivité économique

La Région Grand Est vient d’adopter, le 5 avril à Verdun un vaste Pacte dédié aux ruralités. Un large volet est ciblé sur le renforcement de l’attractivité économique de ces territoires. Au total, ce sont au minimum 800 000 € par an qui devrait être débloqués.

L’attractivité économique s’affiche comme une des priorités présentes dans le récent Pacte des ruralités de l’exécutif régional.
L’attractivité économique s’affiche comme une des priorités présentes dans le récent Pacte des ruralités de l’exécutif régional.

Booster l’attractivité économique des zones rurales tout en permettant le maintien des activités déjà implantées notamment dans les secteurs des métiers d’art, de l’artisanat et des activités relevant de l’économie sociale et solidaire. Objectif affiché du volet attractivité économique du Pacte des ruralités, adopté le 5 avril dernier par l’exécutif régional à l’occasion d’une séance plénière délocalisée à Verdun. «Il s’agit de lever les freins qui entravent aujourd’hui le développement des territoires ruraux et de soutenir les projets et initiatives portés par leurs acteurs tout en assurant à leurs habitants, toutes générations confondues, de disposer des moyens de leur épanouissement personnel et professionnel», assure Franck Leroy, le président de la Région Grand Est.

Zones rurales du futur

Des zones économiques rurales de nouvelles générations pourraient voir le jour pour faciliter l’implantation de nouvelles entreprises. «Les territoires ruraux présentent un potentiel avéré en matière de foncier, il sera opportun de faire émerger ces zones économiques rurales du futur et de permettre aux entreprises s’y trouvant de se développer plus rapidement.» Du côté des entreprises déjà existantes et implantées, l’exécutif entend intégrer trois cents entreprises de secteurs ruraux par an dans un accompagnement personnalisé et adapté histoire d’accélérer leur transformation. Au total, sur les différents piliers du pacte (qualité de vie, attractivité, adaptation au changement climatique, mobilité), ce sont au minimum 800 000 € qui seront alloués par an.