Un phare dans la nuit conjoncturelle…
Gilles Bochu de Lexel Immobilier à Nancy vient de prendre la présidence de la Fnaim (Fédération nationale des agents immobiliers) de Meurthe-et-Moselle, de Meuse et des Vosges en remplacement de Norbert Jacq parti à la retraite. Dans un climat conjoncturel et législatif tendu, le nouveau président entend resserrer les liens entre les membres de la profession.
Baisse des volumes de près de 15 %. Une législation instable où les investisseurs, les primo-accédants à la propriété ne savent plus réellement sur quel pied danser. C’est dans ce climat houleux que Gilles Bochu vient de prendre la barre de la Fnaim (Fédération nationale des agents immobiliers) de Meurthe-et-Moselle, de Meuse et des Vosges. «Le marché est loin d’être au beau fixe. Dans nos régions, et principalement dans l’agglomération nancéienne, nous n’avons pas été impactés comme au niveau national même si la Meuse et les Vosges ont considérablement souffert», constate le pilote de Lexel Immobilier à Nancy, successeur du Vosgien Norbert Jacq (qui a fait valoir ses droits à la retraite) depuis le 22 octobre à la tête de cette organisation syndicale. Administrateur de biens, syndic et professionnel des transactions, Gilles Bochu possède le profil type recherché par sa fédération «histoire de maîtriser l’ensemble des sujets, notamment, dans notre rôle de forces de propositions auprès des pouvoirs publics.»
Réinstaurer la confiance
Représentativité, éthique (nécessaire aujourd’hui pour ces professionnels de la Pierre dont l’image est trop souvent entachée par l’arrivée de nouveaux acteurs aux pratiques trop peu professionnelles) et resserrage des liens entre les adhérents sont autant de bâtons de pèlerins que le nouveau président entend brandir. «Il est nécessaire de réinstaurer une confiance. La Fédération se doit d’être un phare, un véritable soutien pour ses adhérents.» Un phare, un soutien à l’image de la cellule de prévention des difficultés mise en place par son prédécesseur. Même si elle n’a jamais été réellement saisie (malgré la casse constatée chez certains professionnels du secteur), elle demeure toujours active «pour celles et ceux qui rencontrent des difficultés et cela en tout confidentialité et entraide confraternelle.» Une entraide confraternelle, un travail de concert pour que le marché soit réellement transparent. C’est un des leitmotivs de Gilles Bochu qu’il entend faire partager aux quelque cent dix adhérents comptabilisés au sein de la Fnaim de Meurthe-et-Moselle, de Meuse et des Vosges.